lundi 31 mai 2010

Mise à jour!

Voici ce que j'avais d'abord préparé :

J'ai ensuite reçu ceci :

Merci à NudeInMa pour sa contribution!

mercredi 12 mai 2010

Le grand fossé

Il est temps que je me vide le cœur.
Je ne m’oppose aucune à la nudité intégrale, en particulier à la plage ou dans tout autre lieu approprié. Mais je crois aussi que si le port de vêtements est obligatoire, il convient de le faire correctement, c’est-à-dire, voir à ce que les vêtements couvrent ce qu’ils sont censés couvrir. Pour cette raison, je suis plutôt perplexe en ce qui concerne la mode chez les textiles de parfois dévoiler leur postérieur en se penchant ou en s’accroupissant.

Je me souviens quand les jeunes filles ont commencé à imiter les grandes vedettes qui portent leurs jeans si bas que cela cache à peine le sillon entre les fesses. Un grand nombre de personnes de nos jours présentent ces raies au vu de tous. Dans certains cas, elles (ce sont des femmes, en général) sont peut-être victimes de vêtements qui ne leur vont pas bien et elles font leur possible pour rajuster leur pantalon à la première occasion ou portent des sous-vêtements ou une longue chemise qui couvre ce que le pantalon ne couvre pas. Mais dans d'autres cas, il n’y a aucune tentative de cacher quoi que ce soit. Une femme s’accroupit pour ramasser quelque chose par terre et se lève sans faire quoi que ce soit pour rajuster son pantalon.

Un soir, je me trouvais à l'arrière d'une grande salle au cours d'une réunion publique. Il y avait un grand espace entre l’endroit où j’étais installé et la dernière rangée de chaises pour les participants. Les chaises offertes au public étaient le genre où il y a une ouverture entre le dossier de la chaise et le siège proprement dit. L'on pouvait donc voir le bas du dos d'une personne assise. Une femme s’est assise après avoir faite une intervention au micro, et en s’asseyant, son pantalon a « glissé » vers le bas et ne cachait plus ses fesses. Et c’est arrivé deux fois! Il est possible qu'elle se soit assise dans la dernière rangée pour éviter de montrer son cul à un trop grand nombre de personnes, mais c'est quand même arrivé.

Dans un autre cas, lors d’une visite à une clinique médicale, j’ai vu une femme sur un banc qui était assise de côté, c’est-à-dire qu’elle avait le corps parallèle au siège du banc. Le haut du corps s’appuyait contre le dossier du banc afin qu’elle puisse parle à quelqu’un qui se trouvait de l’autre côté. Ses pieds étaient placés sur le banc aussi, et ses jambes étaient pliées. La partie supérieure de ses fesses, et même plus, était visible à qui voulait bien regarder. J'ai du mal à croire qu'elle n'en était pas consciente.

Si ces femmes portaient des ceintures à outils, comme les plombiers et les charpentiers, je comprendrais. Mais ce n’était pas le cas. Et dernièrement, j'ai vu quelques hommes porter leurs pantalons de la même façon.

Comme je l’ai dit, il y a des temps et des circonstances où la nudité est appropriée, et j’aimerais bien en voir davantage en Amérique du Nord. Mais l’idée de porter un pantalon de façon à ne pas cacher tout ce qui doit normalement être caché me rend perplexe. Après tout, s’il faut s’habiller, pourquoi ne pas le faire convenablement?

mercredi 5 mai 2010

Réseaux sociaux

Mise à jour concernant cet article -- Le site de réseautage social Ning n'offre plus de sites gratuits. Certains services devront payer un certain montant d'argent pour continuer de fonctionner ou déménager.

Rira bien qui rira dernier

Il existe un débat dans certains milieux concernant le patriarcat. Il s'agit du système par lequel la plupart, sinon la totalité, des postes d'autorité et de prestige sont accordés aux hommes, et que des obstacles structurels empêchent les femmes d'atteindre une véritable égalité avec les hommes. Dans ses formes les plus extrêmes, les femmes n'ont aucun droit à l'autodétermination, ni même le choix des partenaires sexuels et de mariage.

Les féministes, en particulier, ont étudié les recherches historiques et archéologiques pour tenter de montrer qu’il y a déjà eu des sociétés égalitaires qui sont devenus patriarcales de leur propre chef ou à la suite d’une conquête par un état patriarcal. Certains croient même avoir trouvé des preuves de l’existence de telles sociétés.

D'autres sont plus sceptiques. Ces derniers disent que le patriarcat est endémique dans toutes les sociétés complexes d'aujourd'hui, et que l'explication la plus simple et logique c'est que le patriarcat a toujours existé. En d'autres termes, nous avons maintenant les connaissances et la capacité de changer le présent et l'avenir en ce qui concerne le patriarcat, mais le passé sera toujours le passé.

Et s’il y avait d’autres explications? L’origine du patriarcat remonte à une époque préhistorique. Mais le féminisme en soi est un phénomène relativement moderne qui a pris origine entre le milieu et la fin du 19e siècle, et était probablement une réaction aux conditions de son temps. C’était l'époque de la révolution industrielle, lorsque les travailleurs de la campagne se sont mis à affluer vers les centres industriels afin de travailler dans les usines.

Selon au moins un auteur, les propriétaires d'usines et les employeurs ne faisaient aucune discrimination entre les hommes, les femmes et les enfants au cours des premières années. La main-d’œuvre était nécessaire pour faire fonctionner les machines. (Nous avons tendance à penser que ce sont les machines qui éliminent les emplois, mais il s'agit là d'un phénomène plus récent. Dans le passé, peu importe l’amélioration de la technologie, il coûtait toujours moins cher d'embaucher un plus grand nombre de personnes plus de main-d'œuvre. Les reprises économiques sans création d’emploi ne pouvaient avoir lieu que depuis les deux dernières décennies du 20e siècle.)

Mais l’on comptait sur la main-d’œuvre qui assurait le fonctionnement des usines pour la production de nouveaux travailleurs et travailleuses afin de remplacer les personnes trop âgées ou trop maladies pour travailler. Or, il est vite devenu évident que le travail dans les usines entraînait des répercussions négatives en matière de reproduction. Il y avait autant de grossesses qu'avant, mais la mortalité infantile était élevée. Ne songeant qu’à son propre intérêt, la classe dirigeante s’est vite rendu compte qu’il fallait faire quelque chose pour contrer une éventuelle pénurie de la main-d’œuvre.

Des mesures ont été adoptées afin qu’un homme puisse gagner un salaire lui permettant de soutenir toute sa famille. Les femmes ont été encouragées à rester à la maison en périodes de grossesse et d’allaitement, et un grand nombre d’entre elles sont restées à la maison pour des périodes plus longues. En conséquence, les hommes ont eu le temps et l'occasion d’investir dans leurs carrières, alors que les femmes ont perdu des possibilités d'avancement ainsi qu’une certaine forme d'indépendance économique. En outre, parce que le travail ménager ne permettait pas aux femmes de tirer un salaire, il y a eu une dévalorisation des tâches domestiques. Avec le temps, les gens nés dans ce système ont cru que c’était normal, et peut-être même naturel.

Ainsi, les efforts visant à améliorer le sort des femmes enceintes et des enfants sont devenus, selon certains, une façon pour le patriarcat d’imposer des contraintes en ce qui concerne la liberté d’action des femmes et le salaire qu’elles peuvent gagner. Il est fort probable qu’en cherchant à régler le problème de la mortalité infantile, le raisonnement a été teinté d’attitudes patriarcales. Mais il y a une constante à laquelle on ne peut s’échapper, soit le fait que ce sont les femmes qui deviennent enceintes et qui allaitent. Cela impose des limites à leurs possibilités d'avancement professionnel ou financier. Les efforts visant à améliorer la situation et à donner aux femmes une plus grande égalité n’ont pas toujours donné les résultats espérés.

Cela pourrait être une des raisons pour lesquelles les industries sont confrontées aujourd’hui à une pénurie de la main-d’œuvre différente. Les femmes ont aujourd’hui un meilleur accès à la contraception et des objectifs de carrière qui les mènent à retarder, à limiter et, dans certains cas, à éviter la reproduction afin de pouvoir bien gérer leur situation économique. Bien que le développement technologique a permis de réduire le nombre de travailleurs nécessaires pour faire fonctionner les machines, il faut encore une masse critique de travailleurs afin que se poursuivent la production des biens et la prestation des services, ainsi que des consommateurs pour payer ces produits et services. À l’heure actuelle, le taux de reproduction n’est pas assez élevé pour remplacer la population actuelle, et demander aux femmes d’avoir plus d’enfants qu’elles n’avaient prévu est une mesure qui, dans une société imbibée de rectitude politique, comporte un risque sur le plan politique.

À cet égard, les femmes ont-elles trouvé enfin le moyen de faire un pied de nez au patriarcat?