De Caroline :
Vous êtes tous des ignorants. Personnellement, je crois en Dieu et à la modestie, mais ce n’est pas parce que vous n'y croyez pas que vous avez le droit de manquer de respect à mon égard en prétendant que mes croyances sont fausses. Je respecte vos croyances, alors pourquoi argumenter à ce sujet. Cessez d'être immature et apprenez à vous respecter. Cette discussion porte sur le fait d’avoir les seins nus, et non sur Dieu. Si quelqu'un affirme qu’elle veut faire preuve de pudeur en raison de ses croyances, il est impoli et irrespectueux de lui dire le contraire, et vice versa (sic). Cessez d’agir comme des enfants. (Pokedandprodded.health.com; les italiques sont de moi.)
La déclaration ci-dessus provient d'un site Web qui parle normalement de la santé, mais qui cette fois a permis à une auteure de revendiquer son égalité par rapport aux hommes en ce qui concerne le droit d’avoir les seins nus en public. Naturellement, Internet étant ce qu'il est, certains intervenants ont appuyé l'idée (et non seulement les hommes qui voulaient un changement de décor), tandis que d'autres s’y sont opposés. Beaucoup, sinon la plupart, des gens qui s’y opposaient le faisaient en raison de leurs croyances religieuses. Bien que l’on évoquait l’idée de la modestie, cette idée a presque toujours été rattachée à ce qu’elles croyaient être la volonté de Dieu.
Pour être juste, soulignons que certaines personnes qui croyaient en Dieu appuyaient tout de même l’initiative, ne serait-ce que pour indiquer qu’elles croyaient que les seins n’étaient pas seulement des objets sexuels. D'autres, cependant, ont dit clairement qu'ils n'avaient pas de croyances religieuses et critiquaient les personnes qui se servaient de la religion pour justifier leur opposition. Je ne prendrai pas parti sur la question.
Cependant, l’intervention de Caroline en réaction aux autres soulève une question philosophique intéressante. Elle veut les athées et les agnostiques lui montrent du respect en ne lui disant pas que ses croyances fausses sont justement fausses. Elle dit qu'elle respecte les croyances des athées et des agnostiques, mais elle n'a manifestement pas envie de les entendre parce nos opinions sont irrespectueuses – même si elle les respecte. Si elle avait au moins essayé de critiquer les deux côtés en fustigeant également certaines personnes d’avoir critiqué ceux qui ne voient aucun problème avec les seins nus, qu’elles soient religieuses ou non, je lui donnerais le bénéfice du doute. Mais seuls les athées et les agnostiques peuvent manquer de respect envers autrui, semble-t-il.
Il est amusant de philosopher sur ces questions, mais il ne faut pas oublier une chose : la liberté de religion inclut le droit de ne pas être religieux et d’en être libre de ses contraintes, et cela doit inclure le droit de critiquer la religion. Est-il possible de le faire de telle sorte que les dévots ne ressentent pas un manque de respect à leur égard? J'en doute. Après tout, beaucoup ont tendance à ne pas voir la poutre qui est dans leurs yeux quand ils critiquent les non-croyants d’avoir la sciure de bois dans les leurs. (Matthieu 7, 3.)
En abordant le sujet de la religion, il faut s'attendre à être confronté par d’autres internautes. C'est la nature du médium ainsi que la conséquence naturelle d'un débat public.
Le danger, ce n'est pas ce que l'on ignore; c'est ce que l'on tient pour certain, mais qui ne l'est pas. -- Mark Twain
samedi 22 janvier 2011
vendredi 21 janvier 2011
Récolter ce que l'on sème
Nota : Il y a quelque temps j'ai reçu un courriel contenant ce que l’on disait être un monologue de Ben Stein. En vérifiant auprès d’autres sources, j’ai constaté que bien des modifications ont été apportées au texte original, et j'ai commencé à écrire un article de blog en réaction à cela. Avant de pouvoir le finaliser, Gabrielle Giffords, un membre du Congrès américain, a reçu un coup de feu à la tête de la part de Jared Lee Loughner. Ce dernier a ensuite tiré sur d’autres personnes pour finalement en tuer six et en blesser 13 autres. M. Gifford tenait alors une activité publique appelée « Congress on Your Corner » (le Congrès au coin de la rue) pour rencontrer des citoyens à Tucson, en Arizona, lieu de la tuerie. Compte tenu de certains liens entre ce triste événement et le courriel, j'ai décidé de parler des deux dans le présent article.
Les chrétiens se vantent souvent d’avoir une meilleure vie parce qu'ils suivent le Guide divin pour une meilleure vie, c’est-à-dire, la Bible. Pourtant, certains semblent avoir un mépris particulier pour l'un des 10 commandements, celui qui interdit le faux témoignage.
Récemment, j'ai reçu un courriel au sujet d'un discours, ou peut-être un monologue, livré par un certain Ben Stein. Je ne sais pas trop qui est Ben Stein. Je ne suis tombé sur lui que trop rarement à la télé où je l’ai vu comme comédien dans des publicités, mais aussi comme expert politique et financier. Tout au moins, il semble être un homme éduqué et cultivé. Si l’on accepte ce que dit le courriel, M. Stein figure parmi les gens qui croient que le monde court à sa perte. Ou, du moins, les États-Unis.
Le courriel nous dit que le monologue a été livré à la télé. Après vérification sur snopes.com, je vois que c’est bien le cas, mais que la version que j’ai reçue a été modifiée. En d’autres mots, l’on peut attribuer certaines déclarations à M. Stein, mais pas toutes. Par exemple, on y trouve mention d’Anne Graham Lotz, fille du défunt et célèbre prédicateur Billy Graham, dans le courriel. Mais dans le texte original, elle n’y est pas. Pas plus que la mention concernant le suicide d’un des enfants du Dr Benjamin Spock. (Un suicide qui, d’ailleurs, n’aurait jamais eu lieu.)
Il serait intéressant de savoir pourquoi certains chrétiens ont ressenti le besoin d'ajouter à la déclaration de M. Stein des éléments puisés d’autres sources et de prétendre qu’ils venaient quand même de lui. Quelqu'un a sans doute cru qu’il fallait ajouter à ce que M. Stein avait véritablement dit à propos de Noël et de l'attitude des États-Unis à cet égard. Trouve-t-on que M. Stein attire bien notre attention mais ne va pas assez loin? Les commentaires d’Anne Graham étaient-ils si fragiles qu’il a fallu ajouter ceux de M. Stein pour les soutenir? Et si M. Stein n'a pas mentionné le Dr Spock, pourquoi prétendre qu'il l’a fait?
Examinons maintenant le courriel :
M. Stein dit que même s’il est juif, il n'est aucunement offusqué du fait que l’on appelle les arbres de Noël par ce nom, ni encore que les gens lui souhaitent un Joyeux Noël. Au contraire, il aime bien le fait que l’on veuille l’inclure dans les célébrations. Plus loin, il affirme qu’il ne s’oppose aucunement à la présence d’une crèche à un coin de rue achalandé non loin de son domicile.
M. Stein n'est pas explicite dans son commentaire, mais je crois qu'il dit qu'il préfère « Joyeux Noël » à « Joyeuses Fêtes ». Il se prononce donc contre la croyance (erronée) qu’il est interdit aux simples citoyens et aux entreprises privées de souhaiter Joyeux Noël en raison de la présence de non-chrétiens. Je ne sais pas comment ils sont arrivés à cette conclusion, mais ils aiment bien la répéter afin de passer pour des victimes de discrimination à rebours.
Les opposants « professionnels » savent mieux, mais continuent à masquer l'argument. Or, les agents et les institutions du gouvernement doivent en effet trouver des façons d'être le plus respectueux possible de toutes les croyances religieuses. Le principe de neutralité en matière de religion n'exige rien de moins. Mais cela ne s'applique pas aux personnes en dehors des situations de travail, ni aux entreprises du secteur privé. Si un simple citoyen veut ériger une crèche sur une terre privée, il en a parfaitement le droit. Et les employés du gouvernement peuvent même dire « Joyeux Noël » aux clients. C'est le nom officiel de la fête.
Quelqu'un d'aussi bien renseigné que M. Stein devrait le savoir. S’il est sincère, il devrait le dire clairement.
« Je n'aime pas que l’on me marche sur les pieds parce que je suis un juif, et je ne crois pas que les chrétiens aiment se faire marcher sur les pieds parce qu’ils sont chrétiens. Je crois que les gens qui croient en Dieu en ont assez de se faire traiter de la sorte. Je ne sais pas d’où vient cette idée que l'Amérique est un pays explicitement athée. Je ne la trouve pas dans la Constitution et je n'aime pas qu'on essaie me la rentrer de force dans mon crâne. » (Ma traduction.)
Cette déclaration de M. Stein est extrêmement malhonnête. Les athées eux-mêmes savent très bien que les États-Unis n'est pas un pays athée. Ce que nous disons c'est que la Constitution des États-Unis ne mentionne pas DIEU! La constitution est athée. Ce n'est pas la même chose que de dire que les États-Unis est un pays athée. Stein est assez intelligent et assez connaissant pour en faire la distinction et de savoir qu’il n’a pas dit toute la vérité.
Et maintenant, ces déclarations attribuées à M. Stein mais qui ne sont pas les siennes.
Le courriel nous présente une citation d’Anne Graham, supposément après que de nombreux états du sud avaient été dévastés par l'ouragan Katrina : « Je crois que Dieu est profondément attristé par cela, tout comme nous, mais pendant des années nous avons dit à Dieu de sortir de nos écoles, de sortir de notre gouvernement et de sortir de nos vies. Étant un vrai gentleman, je il a tranquillement acquiescé. Comment pouvons-nous espérer que Dieu nous donne sa bénédiction et sa protection si nous insistons pour qu'il nous laisse tranquille? »
Tout d'abord, la citation est plutôt une paraphrase. Deuxièmement, elle provient non pas à la suite de l'ouragan Katrina, mais à la suite des événements du 11 septembre 2001. Vous ne me croyez pas? Cherchez sur urbanlegends.about.com et breakthechain.org. Tout de même, considérons la déclaration telle que le courriel nous l’a présentée.
L’auteur du courriel décrit cette déclaration comme étant profonde et perspicace. À mon avis, cela se résume à jeter la faute sur les victimes. Dieu ne saurait pas les sauver parce que « nous » lui avons dit de foutre le camp? Et l’on dit qu’il est miséricordieux! De toute façon, comment savoir que toutes les victimes de Katrina ne voulaient plus de Dieu dans leurs vies? Oh! Vous dites que c'est l'effet d’avoir été boudé collectivement. Dans ce cas, Anne Graham et les personnes qui pensent comme elle sont-elles coupables par association?
En pensant aux attaques du 11 septembre 2001, l’auteur laisse entendre que les attentats terroristes par les islamistes sont causés par le fait que l’on ne peut plus prier ou lire la Bible dans les écoles américaines. Si je comprends bien, nous n'aurions pas besoin de toutes ces nouvelles mesures de sécurité dans les aéroports si l'on pouvait de nouveau prier dans les écoles. Incroyable!
En pensant ensuite aux nombreuses fusillades qui ont eu lieu, entre autres, dans les écoles des États-Unis, l'auteur se demande aussi pourquoi nous avons écouté le Dr Spock et avons cessé de battre nos enfants. (En fait, le courriel dit « donner la fessée ».) « Maintenant, nous nous demandons pourquoi nos enfants n'ont pas de conscience, ne savent pas distinguer le bien du mal, et peuvent tuer des étrangers, leurs camarades de classe, et eux-mêmes sans aucun remords », peut-on y lire encore.
Pourquoi l’auteur présume-t-il que les tueurs n’ont aucun sens du bien et du mal? Seuls les vrais fous pourraient aspirer à un tel état d’esprit. Les personnes qui commettent ces actes savent très bien distinguer le mal et le bien. Le problème c’est qu’ils croient, trop souvent à tort, avoir subi une telle injustice que ces actes horribles leur paraissent comme étant un « mal nécessaire ».
Je ne sais pas pourquoi certaines personnes finissent par tuer. Certains disent que les enfants apprennent à être violents quand ils sont battus. D'autres disent que les enfants perdent leurs inhibitions quand ils n’on aucune crainte d’être punis. Allez donc choisir la solution qui convient!
« Si l’on y réfléchit assez longtemps et assez profondément, nous finirons peut-être par comprendre. Je crois que cela a beaucoup à voir avec le fait que nous récoltons ce que nous semons. » Justement, si nous semons la confusion, le désarroi et la division, c'est ce que nous obtenons. À cet égard, l'auteur du courriel semble bien faire son travail.
Mais essayons d'aller au-delà de la confusion. Tout d'abord, qu'avons-nous semé? Nous avons réformé le système éducatif pour décourager le décrochage scolaire afin que les élèves restent à l'école plus longtemps. Si les élèves avaient déjà quitté l'école pour se trouver du travail, ils auraient probablement tué des travailleurs. Qu'avons-nous récolté? Des meurtres à une échelle correspondant aux armes de la technologie de pointe. Aucun carnage d’une telle ampleur n’aurait pu se produire dans le passé. La technologie n'y était pas. Ce qui nécessitait cinq hommes armés peut maintenant être accompli par un seul.
Passons maintenant à la tuerie de Tucson, en Arizona:
Elle n’a pas eu lieu dans un milieu scolaire, mais étant donné l'âge du tireur, cela aurait pu être le cas. Quelle que soit son point de vue politique – s’il en avait – il paraît qu’il était plutôt intéressé à faire des vagues. À cet égard, il a réussi. Certains voudraient bien jeter la faute sur la droite politique, et j’aimerais bien le faire aussi. Si un lien pouvait être établi entre le discours venimeux de certains et la violence commise par un autre, j’en serais ravi.
Mais la vérité est qu'il n’y avait probablement aucun lien dans ce cas. Avec le temps, nous apprenons qu’il n’était pas amateur des émissions-débats de la droite et n’accordait aucune importance à la fameuse liste de Sarah Palin qui montre les cibles politiques.
Alors, que proposerait notre cher auteur de courriel comme cause dans ce cas? L’absence de la prière dans nos écoles? Les parents trop doux envers leurs enfants? Un accès trop facile aux armes dangereuses?
J’aimerais bien connaître la réponse. En fait, je suis persuadé que personne ne la connaît. La seule certitude est que Jared Lee Loughner était un homme très malade. Pas fou, mais très malade. Je ne crois pas la prière aurait aidé. Du moins, il aurait fallu y ajouter une camisole de force.
Les chrétiens se vantent souvent d’avoir une meilleure vie parce qu'ils suivent le Guide divin pour une meilleure vie, c’est-à-dire, la Bible. Pourtant, certains semblent avoir un mépris particulier pour l'un des 10 commandements, celui qui interdit le faux témoignage.
Récemment, j'ai reçu un courriel au sujet d'un discours, ou peut-être un monologue, livré par un certain Ben Stein. Je ne sais pas trop qui est Ben Stein. Je ne suis tombé sur lui que trop rarement à la télé où je l’ai vu comme comédien dans des publicités, mais aussi comme expert politique et financier. Tout au moins, il semble être un homme éduqué et cultivé. Si l’on accepte ce que dit le courriel, M. Stein figure parmi les gens qui croient que le monde court à sa perte. Ou, du moins, les États-Unis.
Le courriel nous dit que le monologue a été livré à la télé. Après vérification sur snopes.com, je vois que c’est bien le cas, mais que la version que j’ai reçue a été modifiée. En d’autres mots, l’on peut attribuer certaines déclarations à M. Stein, mais pas toutes. Par exemple, on y trouve mention d’Anne Graham Lotz, fille du défunt et célèbre prédicateur Billy Graham, dans le courriel. Mais dans le texte original, elle n’y est pas. Pas plus que la mention concernant le suicide d’un des enfants du Dr Benjamin Spock. (Un suicide qui, d’ailleurs, n’aurait jamais eu lieu.)
Il serait intéressant de savoir pourquoi certains chrétiens ont ressenti le besoin d'ajouter à la déclaration de M. Stein des éléments puisés d’autres sources et de prétendre qu’ils venaient quand même de lui. Quelqu'un a sans doute cru qu’il fallait ajouter à ce que M. Stein avait véritablement dit à propos de Noël et de l'attitude des États-Unis à cet égard. Trouve-t-on que M. Stein attire bien notre attention mais ne va pas assez loin? Les commentaires d’Anne Graham étaient-ils si fragiles qu’il a fallu ajouter ceux de M. Stein pour les soutenir? Et si M. Stein n'a pas mentionné le Dr Spock, pourquoi prétendre qu'il l’a fait?
Examinons maintenant le courriel :
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M. Stein dit que même s’il est juif, il n'est aucunement offusqué du fait que l’on appelle les arbres de Noël par ce nom, ni encore que les gens lui souhaitent un Joyeux Noël. Au contraire, il aime bien le fait que l’on veuille l’inclure dans les célébrations. Plus loin, il affirme qu’il ne s’oppose aucunement à la présence d’une crèche à un coin de rue achalandé non loin de son domicile.
M. Stein n'est pas explicite dans son commentaire, mais je crois qu'il dit qu'il préfère « Joyeux Noël » à « Joyeuses Fêtes ». Il se prononce donc contre la croyance (erronée) qu’il est interdit aux simples citoyens et aux entreprises privées de souhaiter Joyeux Noël en raison de la présence de non-chrétiens. Je ne sais pas comment ils sont arrivés à cette conclusion, mais ils aiment bien la répéter afin de passer pour des victimes de discrimination à rebours.
Les opposants « professionnels » savent mieux, mais continuent à masquer l'argument. Or, les agents et les institutions du gouvernement doivent en effet trouver des façons d'être le plus respectueux possible de toutes les croyances religieuses. Le principe de neutralité en matière de religion n'exige rien de moins. Mais cela ne s'applique pas aux personnes en dehors des situations de travail, ni aux entreprises du secteur privé. Si un simple citoyen veut ériger une crèche sur une terre privée, il en a parfaitement le droit. Et les employés du gouvernement peuvent même dire « Joyeux Noël » aux clients. C'est le nom officiel de la fête.
Quelqu'un d'aussi bien renseigné que M. Stein devrait le savoir. S’il est sincère, il devrait le dire clairement.
« Je n'aime pas que l’on me marche sur les pieds parce que je suis un juif, et je ne crois pas que les chrétiens aiment se faire marcher sur les pieds parce qu’ils sont chrétiens. Je crois que les gens qui croient en Dieu en ont assez de se faire traiter de la sorte. Je ne sais pas d’où vient cette idée que l'Amérique est un pays explicitement athée. Je ne la trouve pas dans la Constitution et je n'aime pas qu'on essaie me la rentrer de force dans mon crâne. » (Ma traduction.)
Cette déclaration de M. Stein est extrêmement malhonnête. Les athées eux-mêmes savent très bien que les États-Unis n'est pas un pays athée. Ce que nous disons c'est que la Constitution des États-Unis ne mentionne pas DIEU! La constitution est athée. Ce n'est pas la même chose que de dire que les États-Unis est un pays athée. Stein est assez intelligent et assez connaissant pour en faire la distinction et de savoir qu’il n’a pas dit toute la vérité.
Et maintenant, ces déclarations attribuées à M. Stein mais qui ne sont pas les siennes.
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Le courriel nous présente une citation d’Anne Graham, supposément après que de nombreux états du sud avaient été dévastés par l'ouragan Katrina : « Je crois que Dieu est profondément attristé par cela, tout comme nous, mais pendant des années nous avons dit à Dieu de sortir de nos écoles, de sortir de notre gouvernement et de sortir de nos vies. Étant un vrai gentleman, je il a tranquillement acquiescé. Comment pouvons-nous espérer que Dieu nous donne sa bénédiction et sa protection si nous insistons pour qu'il nous laisse tranquille? »
Tout d'abord, la citation est plutôt une paraphrase. Deuxièmement, elle provient non pas à la suite de l'ouragan Katrina, mais à la suite des événements du 11 septembre 2001. Vous ne me croyez pas? Cherchez sur urbanlegends.about.com et breakthechain.org. Tout de même, considérons la déclaration telle que le courriel nous l’a présentée.
L’auteur du courriel décrit cette déclaration comme étant profonde et perspicace. À mon avis, cela se résume à jeter la faute sur les victimes. Dieu ne saurait pas les sauver parce que « nous » lui avons dit de foutre le camp? Et l’on dit qu’il est miséricordieux! De toute façon, comment savoir que toutes les victimes de Katrina ne voulaient plus de Dieu dans leurs vies? Oh! Vous dites que c'est l'effet d’avoir été boudé collectivement. Dans ce cas, Anne Graham et les personnes qui pensent comme elle sont-elles coupables par association?
En pensant aux attaques du 11 septembre 2001, l’auteur laisse entendre que les attentats terroristes par les islamistes sont causés par le fait que l’on ne peut plus prier ou lire la Bible dans les écoles américaines. Si je comprends bien, nous n'aurions pas besoin de toutes ces nouvelles mesures de sécurité dans les aéroports si l'on pouvait de nouveau prier dans les écoles. Incroyable!
En pensant ensuite aux nombreuses fusillades qui ont eu lieu, entre autres, dans les écoles des États-Unis, l'auteur se demande aussi pourquoi nous avons écouté le Dr Spock et avons cessé de battre nos enfants. (En fait, le courriel dit « donner la fessée ».) « Maintenant, nous nous demandons pourquoi nos enfants n'ont pas de conscience, ne savent pas distinguer le bien du mal, et peuvent tuer des étrangers, leurs camarades de classe, et eux-mêmes sans aucun remords », peut-on y lire encore.
Pourquoi l’auteur présume-t-il que les tueurs n’ont aucun sens du bien et du mal? Seuls les vrais fous pourraient aspirer à un tel état d’esprit. Les personnes qui commettent ces actes savent très bien distinguer le mal et le bien. Le problème c’est qu’ils croient, trop souvent à tort, avoir subi une telle injustice que ces actes horribles leur paraissent comme étant un « mal nécessaire ».
Je ne sais pas pourquoi certaines personnes finissent par tuer. Certains disent que les enfants apprennent à être violents quand ils sont battus. D'autres disent que les enfants perdent leurs inhibitions quand ils n’on aucune crainte d’être punis. Allez donc choisir la solution qui convient!
« Si l’on y réfléchit assez longtemps et assez profondément, nous finirons peut-être par comprendre. Je crois que cela a beaucoup à voir avec le fait que nous récoltons ce que nous semons. » Justement, si nous semons la confusion, le désarroi et la division, c'est ce que nous obtenons. À cet égard, l'auteur du courriel semble bien faire son travail.
Mais essayons d'aller au-delà de la confusion. Tout d'abord, qu'avons-nous semé? Nous avons réformé le système éducatif pour décourager le décrochage scolaire afin que les élèves restent à l'école plus longtemps. Si les élèves avaient déjà quitté l'école pour se trouver du travail, ils auraient probablement tué des travailleurs. Qu'avons-nous récolté? Des meurtres à une échelle correspondant aux armes de la technologie de pointe. Aucun carnage d’une telle ampleur n’aurait pu se produire dans le passé. La technologie n'y était pas. Ce qui nécessitait cinq hommes armés peut maintenant être accompli par un seul.
Passons maintenant à la tuerie de Tucson, en Arizona:
Elle n’a pas eu lieu dans un milieu scolaire, mais étant donné l'âge du tireur, cela aurait pu être le cas. Quelle que soit son point de vue politique – s’il en avait – il paraît qu’il était plutôt intéressé à faire des vagues. À cet égard, il a réussi. Certains voudraient bien jeter la faute sur la droite politique, et j’aimerais bien le faire aussi. Si un lien pouvait être établi entre le discours venimeux de certains et la violence commise par un autre, j’en serais ravi.
Mais la vérité est qu'il n’y avait probablement aucun lien dans ce cas. Avec le temps, nous apprenons qu’il n’était pas amateur des émissions-débats de la droite et n’accordait aucune importance à la fameuse liste de Sarah Palin qui montre les cibles politiques.
Alors, que proposerait notre cher auteur de courriel comme cause dans ce cas? L’absence de la prière dans nos écoles? Les parents trop doux envers leurs enfants? Un accès trop facile aux armes dangereuses?
J’aimerais bien connaître la réponse. En fait, je suis persuadé que personne ne la connaît. La seule certitude est que Jared Lee Loughner était un homme très malade. Pas fou, mais très malade. Je ne crois pas la prière aurait aidé. Du moins, il aurait fallu y ajouter une camisole de force.
jeudi 20 janvier 2011
Les germes
Quelle est la meilleure façon d'éviter les maladies causées par des bactéries et des virus? De toute évidence, c’est d'éviter l'exposition aux bactéries et aux virus.
Facile à comprendre? Pour nous, peut-être. Mais comment peut-on expliquer cela aux gens qui, pour toutes sortes de raisons, n'ont jamais été exposés à la théorie germinale des maladies infectieuses?
Il s'agit d'un défi auquel sont confrontés ceux qui enseignent la prévention du SIDA dans certaines régions d'Afrique où l'idée d'une maladie transmissible par les relations sexuelles reste plutôt inconnue. C'est sans doute un problème dans de nombreuses autres parties du monde, mais étant donné que le SIDA est si répandu en Afrique, cela complique la situation davantage.
Geoffrey Clarfield passé plus de 25 années en Afrique et au Moyen-Orient à œuvrer dans les domaines de la politique publique, de l'éducation, de la culture et du renforcement des capacités institutionnelles. J'ai récemment vu une vidéo dans laquelle il commentait sur une question qui lui avait été posée par un jeune travailleur dans le domaine: Comment peut-on enseigner la santé de base et des programmes de prévention lorsque le public visé ne croit pas en la transmission des maladies par les virus et les microbes? Et dans le cas du SIDA, les choses se compliquent quand quelqu'un demande : «Pourquoi avoir des relations sexuelles avec une belle femme (ou un bel homme) peut-il me tuer? Nous avons fait cela depuis des millénaires, sinon je ne serais pas ici. »
M. Clarfield ajoute que le travail nécessaire pour changer les attitudes concernant les relations sexuelles réussit le mieux chez les personnes âgées de 5 à 15 ans. Mais les organisations non gouvernementales sont contraintes d'accepter des projets visant, par exemple, des étudiants universitaires ou des travailleurs miniers parce que c'est tout ce que les gouvernements veulent financer.
Dans la vidéo, M. Clarfield ne précise pas pourquoi les gouvernements ne s’intéressent pas à mieux renseigner les jeunes de 5 à 15 ans. Mais je me demande si cela peut avoir quelque chose à voir avec la malaise souvent ressentie lorsque l’on parle d’éducation sexuelle. Il n’y a pas si longtemps l’extrême droite préconisait l’éducation sexuelle fondée sur l’« abstinence », une stratégie dont on connaît aujourd’hui les ratés. Pour des raisons purement idéologiques, certains pays ont manqué d'importantes opportunités sur leur propre territoire. Se passerait-il la même chose sur le plan international?
Facile à comprendre? Pour nous, peut-être. Mais comment peut-on expliquer cela aux gens qui, pour toutes sortes de raisons, n'ont jamais été exposés à la théorie germinale des maladies infectieuses?
Il s'agit d'un défi auquel sont confrontés ceux qui enseignent la prévention du SIDA dans certaines régions d'Afrique où l'idée d'une maladie transmissible par les relations sexuelles reste plutôt inconnue. C'est sans doute un problème dans de nombreuses autres parties du monde, mais étant donné que le SIDA est si répandu en Afrique, cela complique la situation davantage.
Geoffrey Clarfield passé plus de 25 années en Afrique et au Moyen-Orient à œuvrer dans les domaines de la politique publique, de l'éducation, de la culture et du renforcement des capacités institutionnelles. J'ai récemment vu une vidéo dans laquelle il commentait sur une question qui lui avait été posée par un jeune travailleur dans le domaine: Comment peut-on enseigner la santé de base et des programmes de prévention lorsque le public visé ne croit pas en la transmission des maladies par les virus et les microbes? Et dans le cas du SIDA, les choses se compliquent quand quelqu'un demande : «Pourquoi avoir des relations sexuelles avec une belle femme (ou un bel homme) peut-il me tuer? Nous avons fait cela depuis des millénaires, sinon je ne serais pas ici. »
M. Clarfield ajoute que le travail nécessaire pour changer les attitudes concernant les relations sexuelles réussit le mieux chez les personnes âgées de 5 à 15 ans. Mais les organisations non gouvernementales sont contraintes d'accepter des projets visant, par exemple, des étudiants universitaires ou des travailleurs miniers parce que c'est tout ce que les gouvernements veulent financer.
Dans la vidéo, M. Clarfield ne précise pas pourquoi les gouvernements ne s’intéressent pas à mieux renseigner les jeunes de 5 à 15 ans. Mais je me demande si cela peut avoir quelque chose à voir avec la malaise souvent ressentie lorsque l’on parle d’éducation sexuelle. Il n’y a pas si longtemps l’extrême droite préconisait l’éducation sexuelle fondée sur l’« abstinence », une stratégie dont on connaît aujourd’hui les ratés. Pour des raisons purement idéologiques, certains pays ont manqué d'importantes opportunités sur leur propre territoire. Se passerait-il la même chose sur le plan international?
mercredi 19 janvier 2011
Ce qu’il faut savoir à propos de NudistSpace.org
Ce que j’avais entendu à propos de nudistspace.org était peu flatteur et, normalement, je ne prendrais même pas la peine d’en parler ici. Cependant, j'ai beaucoup aimé un certain article dans Going Natural et j’ai découvert que l'auteure avait un profil sur nudistspace.org. Je reconnais qu’elle ait peut-être été victime d’un vol d’identité et que quelqu’un d’autre se fait passer pour elle. Elle ne serait ni la première ni la dernière victime d’un tel acte. Toutefois, pour l'instant, je n'ai aucune raison de croire qu’elle n'a pas sciemment créé le profil.
Pendant la courte période de temps où j’ai été « membre », j’ai pu voir que le site était vraiment l'antithèse du naturisme. Le site offre l'avertissement suivant à tous les nouveaux membres potentiels :
Avant de vous inscrire, veuillez noter que :
• Ce site est un club naturiste et nous nous opposons au style de vie sexuel.
• Ce site n’est pas un site « adulte »; si c'est ce que vous cherchez, allez voir ailleurs.
• Ce site n’est pas un site de photos érotiques; si c'est ce que vous cherchez, allez voir ailleurs.
Malgré cet avertissement, la vérité est que l'on parle beaucoup d'activités sexuelles (et pas seulement en théorie), et même l’échangisme et les partouzes. En effet, l'auteure dont j'ai parlée tout à l'heure était membre de certains de ces groupes. Et bien que je ne croie pas que les photos sont « érotiques » en soi, les photos ne montrant que les fourches sont nombreuses.
Comprenez bien que je ne m’oppose aucunement à ce que des naturistes puissent discuter entre eux de telles choses. Je crois seulement que cela ne devrait pas se faire sur un site où l’on s’oppose « au style de vie sexuel. » Est-ce vraiment si difficile de créer un site web pour « les enthousiastes du sexe » qui comprendrait une section pour ceux et celles qui sont aussi nudistes? Cela semble d'autant plus approprié que d'accueillir des amateurs de sexe sur un site naturiste.
Cependant, ce n'est même pas ma principale objection. En raison de la stigmatisation liée au naturisme, un grand nombre de naturistes/nudistes préfèrent être connus seulement par leur « nom d’utilisateur », du moins jusqu’à ce que la confiance d’autres membres soit acquise. En outre, l’utilisation des noms d'utilisateurs vise à réduire le risque qu'un employeur ou une autre personne qui ne comprendrait pas tombe par hasard sur son profil d’un site nudiste. Dans le cas de nudistspace.org, ça ne marche pas. Au contraire, si vous inscrivez votre vrai nom dans les espaces prévus à cette fin, vous risquez d’être trouvé facilement au moyen du moteur de recherche Google.
Vous ne me croyez pas? Je l’ai découvert en cherchant une nudiste bien connue. Même si elle a beaucoup réduit ses activités sur Internet au cours des dernières années, elle a déjà exploité son propre site Web traitant (avec goût) de la nudité et la sexualité pour les adolescents. J'ai mis son nom dans le champ de recherche Google et j’y ai ajouté le mot « nudist » (en anglais), et j’ai instantanément trouvé « Jane Doe's profile at NudistSpace.org » tout près du haut de la liste de sites possibles. (Ici, j’ai substitué « Jane Doe » au vrai nom de la personne en question.) J'ai cliqué sur le lien et son profil est apparu.
Elle n’a donné que son prénom sur cette page, son nom de famille ne figurant nulle part. Mais la recherche Google a donné son vrai nom au complet. En vérifiant ma propre page de profil, j'ai découvert que si l'on devait enregistrer la page Internet sur un disque dur, le nom du fichier comprend le nom sous lequel la personne est inscrite. Pas le nom d'utilisateur, mais le vrai nom. Pour ceux qui accordent beaucoup d’importance à la vie privée, cela se résume à un échec certain.
Ceux qui veulent vraiment donner une chance à nudistspace.org, vous avez été prévenu. Si vous avez un nom de famille de substitution et un deuxième ou troisième prénom peu connu, vous devriez vous en servir.
Pendant la courte période de temps où j’ai été « membre », j’ai pu voir que le site était vraiment l'antithèse du naturisme. Le site offre l'avertissement suivant à tous les nouveaux membres potentiels :
Avant de vous inscrire, veuillez noter que :
• Ce site est un club naturiste et nous nous opposons au style de vie sexuel.
• Ce site n’est pas un site « adulte »; si c'est ce que vous cherchez, allez voir ailleurs.
• Ce site n’est pas un site de photos érotiques; si c'est ce que vous cherchez, allez voir ailleurs.
Malgré cet avertissement, la vérité est que l'on parle beaucoup d'activités sexuelles (et pas seulement en théorie), et même l’échangisme et les partouzes. En effet, l'auteure dont j'ai parlée tout à l'heure était membre de certains de ces groupes. Et bien que je ne croie pas que les photos sont « érotiques » en soi, les photos ne montrant que les fourches sont nombreuses.
Comprenez bien que je ne m’oppose aucunement à ce que des naturistes puissent discuter entre eux de telles choses. Je crois seulement que cela ne devrait pas se faire sur un site où l’on s’oppose « au style de vie sexuel. » Est-ce vraiment si difficile de créer un site web pour « les enthousiastes du sexe » qui comprendrait une section pour ceux et celles qui sont aussi nudistes? Cela semble d'autant plus approprié que d'accueillir des amateurs de sexe sur un site naturiste.
Cependant, ce n'est même pas ma principale objection. En raison de la stigmatisation liée au naturisme, un grand nombre de naturistes/nudistes préfèrent être connus seulement par leur « nom d’utilisateur », du moins jusqu’à ce que la confiance d’autres membres soit acquise. En outre, l’utilisation des noms d'utilisateurs vise à réduire le risque qu'un employeur ou une autre personne qui ne comprendrait pas tombe par hasard sur son profil d’un site nudiste. Dans le cas de nudistspace.org, ça ne marche pas. Au contraire, si vous inscrivez votre vrai nom dans les espaces prévus à cette fin, vous risquez d’être trouvé facilement au moyen du moteur de recherche Google.
Vous ne me croyez pas? Je l’ai découvert en cherchant une nudiste bien connue. Même si elle a beaucoup réduit ses activités sur Internet au cours des dernières années, elle a déjà exploité son propre site Web traitant (avec goût) de la nudité et la sexualité pour les adolescents. J'ai mis son nom dans le champ de recherche Google et j’y ai ajouté le mot « nudist » (en anglais), et j’ai instantanément trouvé « Jane Doe's profile at NudistSpace.org » tout près du haut de la liste de sites possibles. (Ici, j’ai substitué « Jane Doe » au vrai nom de la personne en question.) J'ai cliqué sur le lien et son profil est apparu.
Elle n’a donné que son prénom sur cette page, son nom de famille ne figurant nulle part. Mais la recherche Google a donné son vrai nom au complet. En vérifiant ma propre page de profil, j'ai découvert que si l'on devait enregistrer la page Internet sur un disque dur, le nom du fichier comprend le nom sous lequel la personne est inscrite. Pas le nom d'utilisateur, mais le vrai nom. Pour ceux qui accordent beaucoup d’importance à la vie privée, cela se résume à un échec certain.
Ceux qui veulent vraiment donner une chance à nudistspace.org, vous avez été prévenu. Si vous avez un nom de famille de substitution et un deuxième ou troisième prénom peu connu, vous devriez vous en servir.
samedi 15 janvier 2011
Politique linguistique
La lettre qui suit a été publiée dans l’édition du 26 novembre 2010 du Times Transcript de Moncton.
La lettre est signée Daryl Doucette, de Moncton. La traduction est de moi et j'ai choisi de souligner une partie de la lettre. Modifions un peu la partie soulignée :
Comme conséquence, à l’avenir, aucun francophone Néo-Brunswickois unilingue ne sera embauché dans la fonction publique provinciale, car il ne pourra pas communiquer avec certains anglophones parfaitement bilingues qui refusent tout simplement de parler en français à leurs collègues!
Parions que M. Doucette n’y verrait aucun problème!
La « Loi sur les langues officielles » du Nouveau-Brunswick fera l’objet d’une « révision » en 2012, ce qui signifie que des articles peuvent être ajoutés ou supprimés, pour en faire la « loi » dans la provinciale.
Il existe une politique dans la fonction publique provinciale intitulée la « politique de la langue de travail ».
Elle stipule que l'employé a le droit de travailler dans la « langue officielle » de son choix.
La SANB (la Société acadienne) travaille avec le Commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Michel Carrier, et ses acolytes afin que cette « politique » soit incluse et mise en vigueur dans la « Loi ».
Comme conséquence, à l’avenir, aucun anglophone Néo-Brunswickois unilingue ne sera embauché dans la fonction publique provinciale, car il ne pourra pas communiquer avec certains francophones parfaitement bilingues qui refusent tout simplement de parler en anglais à leurs collègues!
Cette politique ridicule et discriminatoire doit être rejetée et ne jamais faire partie de la Loi.
Il existe une politique dans la fonction publique provinciale intitulée la « politique de la langue de travail ».
Elle stipule que l'employé a le droit de travailler dans la « langue officielle » de son choix.
La SANB (la Société acadienne) travaille avec le Commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Michel Carrier, et ses acolytes afin que cette « politique » soit incluse et mise en vigueur dans la « Loi ».
Comme conséquence, à l’avenir, aucun anglophone Néo-Brunswickois unilingue ne sera embauché dans la fonction publique provinciale, car il ne pourra pas communiquer avec certains francophones parfaitement bilingues qui refusent tout simplement de parler en anglais à leurs collègues!
Cette politique ridicule et discriminatoire doit être rejetée et ne jamais faire partie de la Loi.
La lettre est signée Daryl Doucette, de Moncton. La traduction est de moi et j'ai choisi de souligner une partie de la lettre. Modifions un peu la partie soulignée :
Comme conséquence, à l’avenir, aucun francophone Néo-Brunswickois unilingue ne sera embauché dans la fonction publique provinciale, car il ne pourra pas communiquer avec certains anglophones parfaitement bilingues qui refusent tout simplement de parler en français à leurs collègues!
Parions que M. Doucette n’y verrait aucun problème!
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