samedi 3 avril 2010

Maintenir la population... de peine et de misère

Pourquoi avoir des enfants? Les raisons valables sont assez nombreuses :
• éviter la disparition de notre espèce et de nos cultures;
• produire de nouveaux travailleurs et de nouveaux contribuables;
• justifier l'existence des écoles;
• être une source de soutien pour les personnes âgées.

Pourtant, il existe une minorité croissante de personnes qui remettent en cause cette mission de reproduire. Certains n’aiment tout simplement pas les enfants. D’autres choisissent de ne pas en avoir pour d’autres raisons :
• la disparition de l’espèce humaine permettra de sauver l'environnement;
• s’occuper des enfants nous laisse peu de temps pour nous-mêmes;
• avoir des enfants coûte cher;
• avoir des enfants peut limiter l’avancement d'une femme dans sa carrière;
• les enfants peuvent représenter un fardeau pour un mariage;
• devenir parent est une vocation, et elle ne nous interpelle pas.

En effet, un nombre croissant de gens sans enfants sont d’avis que ce sont les parents qui sont égoïstes. Après avoir eu les enfants, ces parents s’attendent, nous dit-on, à ce que les personnes sans enfants accomplissent au boulot les tâches pour lesquelles les parents n’ont plus le temps. Certains disent que compte tenu du grand nombre d'enfants non désirés dans le monde, il serait plus généreux d’éviter la procréation et de choisir plutôt l’adoption. En tout cas, les personnes sans enfants ne voient pas pourquoi leurs impôts devraient servir à subventionner – et récompenser – les parents.

Pourquoi un tel mécontentement? Mystère, du moins pour moi. Est-ce que l’on subventionne vraiment ceux qui élèvent les enfants? Peut-être, mais je ne crois pas que les non-parents en souffrent pour autant. Les gens qui n'ont pas d'enfants économisent plus de 200 000 dollars sur une période de 18 ans et évitent d’autres coûts que doivent assumer les parents, comme les programmes de sport, les frais d'activités scolaires, les frais de fournitures scolaires, les vêtements qu’il faut remplacer chaque année, les coûts du camp d'été, etc.

Certains diront que les parents qui réclament certains avantages auraient dû faire un autre choix : éviter d’avoir des enfants. Je préfère croire que les parents ne reçoivent pas le soutien qui correspond à l’engagement qu’ils ont assumé de bon cœur et qui sera bénéfique pour l’ensemble de la société.

Évidemment, je suis parent. Ma réflexion ne devrait donc surprendre personne.

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