vendredi 4 juin 2010

Ce que n'est PAS le naturisme

« Honnêtement, les adultes consentants peuvent bien faire ce qu’ils veulent dans une propriété privée, mais je suggère fortement qu’on n’y mêle pas les enfants. Rien de positif ne peut résulter si un enfant est élevé dans un milieu nudiste. » - Son-Burned, A Nudist Boy's Experience at Fraternity Snoqualmie Nudist Camp, A true story by Stefin Bradbury. Copyright (c) 2005 Stefin Bradbury. Tous droits réservés.

La traduction de la citation ci-dessus est de moi. J'ai indiqué tous les détails afin de respecter le droit d'auteur. Toute autre citation dans le texte vient de la même source.

Cette histoire est racontée dans la Nudist Hall of Shame que l’on peut facilement trouver sur Google. Pour résumer, l’auteur a été agressé sexuellement par des adultes qui se disaient nudistes. Par conséquent, il déclare que parce qu'il a été molesté par des nudistes, il ne faudrait pas que les enfants soient mêlés au nudisme. Je comprends qu’en raison de son affreuse expérience, il n’arrive pas à distinguer agression sexuelles et nudisme. Il l’admet quand il écrit :

« D’un côté, même si Roy et Shirley étaient nudistes, l’agression que j’ai endurée s’est produite autant dans leur appartement qu’au parc nudiste. Il m’a été impossible de distinguer les conditions géologiques des agressions. Dans mon esprit, ce n'était pas des naturistes qui m’ont agressé, mais plutôt des personnes qui m’ont agressé qui étaient naturistes. » (NOTA : Roy était le père naturel de l'auteur et Shirley a été la nouvelle épouse de Roy.)

Je ne doute pas que l'auteur a ressenti et continue de ressentir une douleur réelle. Toute personne qui a vécu ce genre d’expérience aura de la chance s’il parvient à vivre une vie normale une fois adulte. Il est malheureux qu'il a ensuite fait une déclaration générale concernant tous les autres enfants, y compris ceux qui n'ont jamais été maltraités et n’ont eu généralement que des expériences positives. C'est aussi le genre de déclaration qui fait la joie des anti-nudistes. Si vous n'avez pas encore lu son article, prenez le temps de le faire et puis revenez pour la suite de mon article.

Très bien. Prenons maintenant cet article et supprimons toutes les allusions à la pédophilie. Imaginons un univers parallèle où l'auteur n'a pas été agressé dans le sens normal du terme, mais où tous les autres événements ont quand même eu lieu. Voici ce qu'il en reste :

Un enfant de 12 ans QUI N'A PAS ÉTÉ ÉLEVÉE dans comme naturiste a été amené dans un centre naturiste CONTRE SON GRÉ et FORCÉ à se déshabiller et à rester nu devant d'autres personnes. Toute personne qui connaît quelque chose de la courtoisie et l'importance de respecter les limites de l'enfant voit bien que ce qui s’est passé dépasse de loin les limites du gros bon sens. L'enfant n'était absolument pas préparé à l'expérience naturiste et ne devait donc pas y être contraint. Ce fait est tellement flagrant que les adultes qui l’ont contraint à visiter le centre ne peuvent présenter aucune défense à cet égard.

Et comme il a également été agressé, la seule conclusion possible est que le père biologique et son partenaire n’avaient pas à cœur le bien-être de l’enfant.

Ma définition du nudisme, qui est aussi celle que l'on entend généralement, est toute situation de nudité sociale sans actes sexuels. Ce à quoi l'auteur a été exposé lorsqu’il était enfant n'est pas le nudisme. Ce que son père et l'autre adulte responsable de son bien-être cherchaient pour eux-mêmes et tenaient à lui imposer n'est pas le nudisme. Dans ce sens, il a raison de dire qu’il ne faudrait pas y mêler les enfants. Malheureusement, cela complique les choses pour les enfants qui n'ont pas été molestés et ont pu vivre de moments de plaisir sans vêtement, sans honte et sans crainte d’être agressés.

L'auteur affirme qu’en raison de son expérience d’enfance, il vit dans une prison et n’arrive pas à s’imaginer comment être nu peut être libérateur. Je ne peux pas dire qu'il a créé sa propre prison, car c’était plutôt l’œuvre de ses agresseurs. Cependant, il s’agit d’une prison dont il détient la clé. Un jour, peut-être, il trouvera la force et le courage de s’en servir.

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