Et maintenant, un petit article au sujet de certains de mes meilleurs amis ...
Felis catus est ta nomenclature taxonomique, carnivore de nature, quadrupède endothermique...
Bon. Violation du droit d'auteur, même s’il s’agit d’une traduction...
Que voulez-vous? Jusqu'ici, je n'ai rencontré aucun chat qui ne m’a pas plu.
Une recherche a été menée sur l'origine des chats domestiques, et cette recherche comprenait la comparaison de l'ADN prélevé des sous-espèces connues de chats sauvages. On y a découvert cinq lignées génétiques, dont une seule, Felis silvestris lybica, comprenait le chat domestique.
L’espèce se trouve principalement au Moyen-Orient, y compris dans les déserts d'Israël, des Émirats arabes unis et de l'Arabie saoudite, des endroits d’où on a recueilli les représentants de cette sous-espèce pour l'étude. Les chats domestiques sont donc originaires seulement de cette région du monde.
Donc, Felis catus ou Felis silvestris lybica? Doit-on encore en faire la distinction?
Dans la région que l’on appelle le Croissant fertile, les chats sont ont fini par vivre parmi les humains en raison des déchets humains et des petits animaux qui aimaient s’attaquer aux jardins et aux récoltes. Les chats causent peu de dommages et tuent la vermine. Les humains s’en ont sûrement rendu compte et les auraient peut-être même encouragés à rester dans les parages. Si l'on ajoute le facteur « mignon », comme les grands yeux, un nez retroussé et un front haut et rond, il n’en faut pas plus pour imaginer nos lointains ancêtres prendre ces petits animaux aux visages irrésistibles.
Peut-on savoir quand ils ont été domestiqués? Les découvertes archéologiques nous donnent des indices. On a découvert la tombe d'une personne adulte qui a vécu sur l'île de Chypre, il y a 9 500 ans. Dans la tombe, on y a trouvé le cadavre d'un chat âgé de huit mois, son cadavre orienté vers l'ouest, tout comme l'homme mort. Comme les chats ne sont pas originaires de Chypre, il doit y avoir été amené en bateau. La présence d’un chat dans la tombe témoigne d'une relation spéciale entre humains et chats qui existe depuis déjà au moins 9 500 ans, et peut-être plus. Puisque l’humain a établi des collectivités permanentes au Moyen-Orient, il y a 10 000 ans environ, l’apprivoisement du chat a dû commencer presque au même moment.
Pourquoi cette espèce de chat est-elle devenue la seule espèce domestique dans le monde entier alors que d'autres, notamment les chats sauvages de l'Afrique australe et de l’Asie centrale, pourraient être tout aussi faciles à apprivoiser? On croit que les chats domestiques n’ont rien fait de plus que de suivre l’humain dans sa progression vers d’autres contrées. Lors de la formation des autres civilisations, Felis silvestris lybica y était déjà, ou bien en suivant les explorateurs, ou bien en étant lui-même un bien de commerce. Il suffisait ensuite de s’intégrer aux nouveaux habitats humains et de priver les chats sauvages locaux de pouvoir faire de même.
La plupart des animaux domestiques sont des animaux d’élevage ou de travail. Le chat est peut-être le seul à avoir été adopté à l'époque néolithique parce qu’il était si mignon.
Le danger, ce n'est pas ce que l'on ignore; c'est ce que l'on tient pour certain, mais qui ne l'est pas. -- Mark Twain
mercredi 18 août 2010
Ning et dong… dingue?
J'ai publié un article sur quelques sites sociaux nudistes sur Ning en avril dernier. Plus tard, j'ai ajouté une mise à jour dans laquelle j'ai écrit que ces sites ne seraient plus gratuits et que l’on pourrait demander une contribution monétaire de la part des membres.
À présente, les sites subiront une nouvelle métamorphose puisque le service Ning INTERDIRA LA NUDITÉ à partir du 19 août.
Les sites nudistes sur Ning dont je suis membre sont Skinbook, Bare Friends International (BFI) et Free Range Nudists (rebaptisée depuis Free Range Naturists, ou FRN). Les différents services se sont efforcés de maintenir des normes naturistes élevées, c'est à dire, pas de photos d'érections ou axées indûment sur la région génitale d’un sexe ou de l’autre, pas de commentaires de nature sexuelle, pas d’échangistes, pas de communautés alternatives, etc. Certains de ces sites exigent seulement une photo de profil. D'autres insistent que l’on affiche au moins trois photos de nudité « respectueuse », et même trois photos prises dans des « milieux naturistes ».
Un autre site sur Ning, Lenny's Room of Friends and Fun, n'est pas naturiste, mais il permettait que les nudistes (et les autres) affiches des photos contenant de la nudité. Le site de Lenny continuera sur Ning, mais il devra respecter la nouvelle directive anti-nudité. Puisque le nudisme n'est pas sa principale raison d'être, aucune mesure spéciale n’est nécessaire autre que d’enlever les photos qui ne respectent pas la consigne. Pour les autres sites, il est facile de comprendre qu’un site de réseautage social nudiste doit au moins permettre la nudité. Rester sur Ning n’est donc pas une option.
Skinbook dit qu'il va d'abord demander une exemption de Ning pour son groupe. Si l’exemption n’est pas accordée, les administrateurs prévoient pouvoir tout transférer à une autre plateforme de façon intacte et sans que l’on ait à s’inscrire de nouveau. Le seul changement sera l'adresse du site. Jusqu'à présent, alors qu’il ne reste que deux jours avant la date butoir, je n'ai toujours rien entendu concernant une exemption possible accordée par Ning, ni si une nouvelle adresse a été choisie.
BFI et FRN ont suivi une voie différente. Dans le cas de BFI, les créateurs ne participent plus à son fonctionnement pour des raisons de maladie, et Ning refuse de traiter avec les personnes nommées à titre d’administrateurs. Pour cette raison, il y a quelques mois on parlait déjà de trouver un nouveau site pour le groupe, et la consigne anti-nudité a fait bouger les choses un peu plus vite. Le site se trouve maintenant à une nouvelle adresse et il semble que le service continuera d'être offert sans frais aux membres. Mais ceux qui veulent rester avec BFI doivent s'inscrire de nouveau et y transférer eux-mêmes les photos et autres éléments.
FRN a d'abord adopter la stratégie de la diaspora en formant des groupes sur MySpace, Facebook, Yahoo, Flickr, Google, etc, et même sur Skinbook. Plus récemment, on a opté pour une nouvelle adresse de site Web sur le système Elgg, qui permet la nudité. Comme BFI, FRN doit encore roder le système, mais le service demeure gratuit pour les membres. Toutefois, ceux qui étaient membres avant et veulent le rester doivent s'inscrire sur le nouveau site.
Avec tout cela, il est toujours étonnant que Ning, après avoir d'abord approuvé la nudité « non adulte » (c’est-à-dire, non sexuelle), a tout à coup fait volte-face et a décidé qu'il ne voulait plus de nudité en fin de compte. Cela ressemble beaucoup à la politique de Facebook où l’on ne peut même pas afficher une photo où une mère allaite son enfant. Seul Ning peut nous dire pourquoi il a décidé d'interdire même la nudité la plus innocente. Ce dernier réplique que de nombreux problèmes causés par les photos de genre « adulte » se produisaient aussi avec la nudité non sexuelle. On ne précise pas la nature de ces problèmes.
À présente, les sites subiront une nouvelle métamorphose puisque le service Ning INTERDIRA LA NUDITÉ à partir du 19 août.
Les sites nudistes sur Ning dont je suis membre sont Skinbook, Bare Friends International (BFI) et Free Range Nudists (rebaptisée depuis Free Range Naturists, ou FRN). Les différents services se sont efforcés de maintenir des normes naturistes élevées, c'est à dire, pas de photos d'érections ou axées indûment sur la région génitale d’un sexe ou de l’autre, pas de commentaires de nature sexuelle, pas d’échangistes, pas de communautés alternatives, etc. Certains de ces sites exigent seulement une photo de profil. D'autres insistent que l’on affiche au moins trois photos de nudité « respectueuse », et même trois photos prises dans des « milieux naturistes ».
Un autre site sur Ning, Lenny's Room of Friends and Fun, n'est pas naturiste, mais il permettait que les nudistes (et les autres) affiches des photos contenant de la nudité. Le site de Lenny continuera sur Ning, mais il devra respecter la nouvelle directive anti-nudité. Puisque le nudisme n'est pas sa principale raison d'être, aucune mesure spéciale n’est nécessaire autre que d’enlever les photos qui ne respectent pas la consigne. Pour les autres sites, il est facile de comprendre qu’un site de réseautage social nudiste doit au moins permettre la nudité. Rester sur Ning n’est donc pas une option.
Skinbook dit qu'il va d'abord demander une exemption de Ning pour son groupe. Si l’exemption n’est pas accordée, les administrateurs prévoient pouvoir tout transférer à une autre plateforme de façon intacte et sans que l’on ait à s’inscrire de nouveau. Le seul changement sera l'adresse du site. Jusqu'à présent, alors qu’il ne reste que deux jours avant la date butoir, je n'ai toujours rien entendu concernant une exemption possible accordée par Ning, ni si une nouvelle adresse a été choisie.
BFI et FRN ont suivi une voie différente. Dans le cas de BFI, les créateurs ne participent plus à son fonctionnement pour des raisons de maladie, et Ning refuse de traiter avec les personnes nommées à titre d’administrateurs. Pour cette raison, il y a quelques mois on parlait déjà de trouver un nouveau site pour le groupe, et la consigne anti-nudité a fait bouger les choses un peu plus vite. Le site se trouve maintenant à une nouvelle adresse et il semble que le service continuera d'être offert sans frais aux membres. Mais ceux qui veulent rester avec BFI doivent s'inscrire de nouveau et y transférer eux-mêmes les photos et autres éléments.
FRN a d'abord adopter la stratégie de la diaspora en formant des groupes sur MySpace, Facebook, Yahoo, Flickr, Google, etc, et même sur Skinbook. Plus récemment, on a opté pour une nouvelle adresse de site Web sur le système Elgg, qui permet la nudité. Comme BFI, FRN doit encore roder le système, mais le service demeure gratuit pour les membres. Toutefois, ceux qui étaient membres avant et veulent le rester doivent s'inscrire sur le nouveau site.
Avec tout cela, il est toujours étonnant que Ning, après avoir d'abord approuvé la nudité « non adulte » (c’est-à-dire, non sexuelle), a tout à coup fait volte-face et a décidé qu'il ne voulait plus de nudité en fin de compte. Cela ressemble beaucoup à la politique de Facebook où l’on ne peut même pas afficher une photo où une mère allaite son enfant. Seul Ning peut nous dire pourquoi il a décidé d'interdire même la nudité la plus innocente. Ce dernier réplique que de nombreux problèmes causés par les photos de genre « adulte » se produisaient aussi avec la nudité non sexuelle. On ne précise pas la nature de ces problèmes.
mardi 17 août 2010
Tintamarre
Dans un article précédent, j'ai mentionné que le drapeau acadien remonte à 1884. Il aurait fallu ajouter que le drapeau n'a jamais été destiné à représenter une partie de la population d'une province ou d’un pays. Au contraire, il devait représenter un peuple, soit les descendants des premiers colons non autochtones qui se sont établis en Acadie avant 1710, ainsi que ceux qui ont intégré la société acadienne après 1710, et surtout après 1755. Le choix de résidence des Acadiens après 1755 importe peu puisque les premiers établissements et les types de peuplement d’antan ont été détruits à tout jamais. Par conséquent, la sphère d’influence du drapeau dépasse le Nouveau-Brunswick, les provinces de l'Atlantique, et même l'Amérique du Nord. L’Acadie n’a pas de frontières et son drapeau non plus.
Un argument similaire pourrait être présenté pour le drapeau des Mi'kmaq. Leur drapeau ne représente plus un territoire en soi, mais tous les Mi'kmaq et toutes les personnes qui ont intégré la société mi'kmaque peuvent se réclamer ce drapeau. Le gouvernement avait-il raison de reconnaître et d’officialiser le drapeau acadien au Nouveau-Brunswick? On peut toujours débattre cette question, mais ce n’est pas l’objet du présent article.
La société Anglo n’a jamais prétendu avoir de visée autres que provinciale. Elle dit représenter tous les soi-disant non-francophones du Nouveau-Brunswick. Mais qu'est-ce que cela signifie exactement? Quel est le moment historique ou la suite d’événements qui a mené à cette supposée nation que l’on appelle les Anglophones du Nouveau-Brunswick? Ce serait survenu en 1784, lorsque le territoire situé au nord de l'isthme de Chignecto est devenu le Nouveau-Brunswick. La province comprenait un nombre relativement important de francophones, la grande majorité d'entre eux étant de descendance acadienne, mais la province n'en était pas moins anglaise pour autant. Par conséquent, le drapeau du Nouveau-Brunswick est le drapeau des anglophones du Nouveau-Brunswick. Mais parce que le Nouveau-Brunswick désigne aussi un territoire qui lui est propre, toute personne qui y vit peut aussi réclamer le drapeau du Nouveau-Brunswick comme sien. Cela comprend les Acadiens du Nouveau-Brunswick.
Alors, que représente exactement le drapeau Anglo? Il représente l'objectif ultime de la société Anglo : l'inégalité linguistique. Il nous ramène à l'époque où l'égalité existait à quiconque parlait l’anglais. C'est ce que l’Anglo Society entend par « Droits égaux pour tous ». Le drapeau représente le mythe de la domination de la province par les Français, mythe que l’Anglo Society prend grand plaisir à promouvoir. Cela rappelle le slogan « Aujourd'hui bilingue, demain français ». Le choix du 18 septembre comme fête « nationale », soit le jour de la capitulation de Québec en 1759, n'aide pas les choses.
Il est clair que l’Anglo Society aimerait mettre les Français à leur place. On dirait que leurs membres n'aiment pas vraiment les Français. Pire encore, ils font de leur mieux pour convaincre d’autres de ne pas aimer les Français. Ou du moins de ne pas aimer les Français qui ne veulent pas s’angliciser. Refuser l'égalité, diffuser de fausses informations sur un groupe culturelle ou ethnique identifiable... N'est-ce pas la définition même de la haine?
Un argument similaire pourrait être présenté pour le drapeau des Mi'kmaq. Leur drapeau ne représente plus un territoire en soi, mais tous les Mi'kmaq et toutes les personnes qui ont intégré la société mi'kmaque peuvent se réclamer ce drapeau. Le gouvernement avait-il raison de reconnaître et d’officialiser le drapeau acadien au Nouveau-Brunswick? On peut toujours débattre cette question, mais ce n’est pas l’objet du présent article.
La société Anglo n’a jamais prétendu avoir de visée autres que provinciale. Elle dit représenter tous les soi-disant non-francophones du Nouveau-Brunswick. Mais qu'est-ce que cela signifie exactement? Quel est le moment historique ou la suite d’événements qui a mené à cette supposée nation que l’on appelle les Anglophones du Nouveau-Brunswick? Ce serait survenu en 1784, lorsque le territoire situé au nord de l'isthme de Chignecto est devenu le Nouveau-Brunswick. La province comprenait un nombre relativement important de francophones, la grande majorité d'entre eux étant de descendance acadienne, mais la province n'en était pas moins anglaise pour autant. Par conséquent, le drapeau du Nouveau-Brunswick est le drapeau des anglophones du Nouveau-Brunswick. Mais parce que le Nouveau-Brunswick désigne aussi un territoire qui lui est propre, toute personne qui y vit peut aussi réclamer le drapeau du Nouveau-Brunswick comme sien. Cela comprend les Acadiens du Nouveau-Brunswick.
Alors, que représente exactement le drapeau Anglo? Il représente l'objectif ultime de la société Anglo : l'inégalité linguistique. Il nous ramène à l'époque où l'égalité existait à quiconque parlait l’anglais. C'est ce que l’Anglo Society entend par « Droits égaux pour tous ». Le drapeau représente le mythe de la domination de la province par les Français, mythe que l’Anglo Society prend grand plaisir à promouvoir. Cela rappelle le slogan « Aujourd'hui bilingue, demain français ». Le choix du 18 septembre comme fête « nationale », soit le jour de la capitulation de Québec en 1759, n'aide pas les choses.
Il est clair que l’Anglo Society aimerait mettre les Français à leur place. On dirait que leurs membres n'aiment pas vraiment les Français. Pire encore, ils font de leur mieux pour convaincre d’autres de ne pas aimer les Français. Ou du moins de ne pas aimer les Français qui ne veulent pas s’angliciser. Refuser l'égalité, diffuser de fausses informations sur un groupe culturelle ou ethnique identifiable... N'est-ce pas la définition même de la haine?
lundi 16 août 2010
Photos
Je voulais vous montrer des photos des manifestants de la Anglo Society de cette année. Mais nous avons tous eu droit à une petite surprise. Des anglophones qui contestent les objectifs de la Anglo Society, ou du moins leurs méthodes, ont décidé de s'y mêler et de scander des slogans différents. Voyez, plutôt.
« Les cougars de l'Est existent », « Les Shreddies en diamant ne sont que des Shreddies ordinaires », « Les châtons sont mignons », « Les chiots sont encore plus mignons », une enseigne de la Anglo Society sur le poteau, puis « Ceci est une enseigne » et « L'Hôtel de ville est-il dirigé par des hommes-lézards? »
La personne à gauche nous assure qu'il n'accompagne pas le fou d'à côté. Vous voyez la flèche sur son affiche?
Difficile de se faire prendre au sérieux lorsque des manifestants pour les Shreddies et le cougar de l'Est s'interposent.
Et il y avait au moins une pancarte en français sur laquelle on pouvait lire: J'aime ma pancarte!
MISE À JOUR : Pour une perspective différente, cliquer ici.
MISE À JOUR : Pour une perspective différente, cliquer ici.
dimanche 1 août 2010
Empreinte écologique
La population mondiale approche les sept milliards. Il peut donc être surprenant d'apprendre que notre espèce, Homo sapiens, a failli disparaître à un moment donné.
Notre espèce est apparue peu de temps avant il y a 195 000 années, à un moment où le climat africain était doux et qu’il y avait beaucoup de nourriture. À l’époque, la population des Homo sapiens était d'environ 10 000 personnes. Soulignons que cela n’inclut pas une autre espèce humaine, les Néandertaliens, qui vivaient en Eurasie.
Mais la planète a connu une époque glaciaire que les géologues ont nommé stade isotopique marin 6. Ce stade a commencé il y a 195 000 années et a duré 72 000 ans, soit il y a 123 000 années. Pendant ce temps, le climat était plus froid et plus aride, et les déserts que nous connaissons aujourd'hui étaient probablement encore plus grands. Presque tout le continent africain aurait été inhabitable.
Au cours du stade glaciaire, le nombre d'Homo sapiens est passé de 10 000 personnes à quelques centaines seulement. (Encore une fois, cela ne comprend pas la population néandertalienne qui semble être restée plus stable.) Cela signifie que toutes les personnes qui vivent aujourd'hui descendent d'un groupe qui a eu la chance de se trouver dans une partie plus clémente de l'Afrique et d’y survivre.
Il est donc ironique que notre espèce a fini par avoir des répercussions sur tant d'autres espèces au cours des millénaires qui ont suivi. L’émission Découverte, à la télé de Radio-Canada, a récemment présenté un reportage sur la sixième grande disparition de l'histoire naturelle de la terre. Contrairement aux autres qui avaient été causées par des phénomènes naturels, celle-ci était causée par les actions de l’humanité.
Selon les dernières recherches, une certaine espèce de caribou au Québec évite tout ce qui ressemble à de l'activité humaine, refusant même de traverser les chemins forestiers. Imaginez donc les répercussions lorsque l’habitat du caribou est altéré par les coupes à blanc.
Dans d’autres régions du monde, les scientifiques cherchent à identifier le plus rapidement possible de nouvelles espèces afin de mieux déterminer si leur disparition éventuelle est causée par l'activité humaine. Un des scientifiques a parlé de l'homogénéisation des espèces partout dans le monde. Tout comme la musique et les actualités deviennent les mêmes dans tous les pays, l’on risque de ne plus voir que des espèces adaptées à la présence humaine, les autres ayant toutes disparu.
Ce n'est pas que l'humanité ne suit pas sa conscience. Il faut plutôt reconnaître qu’après seulement deux centaines de milliers d’années d'existence, notre espèce a atteint un stade de développement qui perturbe l'équilibre naturel de la planète entière.
Pendant longtemps, notre espèce a dû constamment lutter contre les caprices de la nature, et ce avec peu de défenses et peu de forces naturelles, ainsi qu’avec une technologie presque inexistante. Notre intelligence, la seule arme spéciale à notre disposition, n'a pas toujours suffi.
Au fil du temps, nous avons fait des progrès et des découvertes remarquables qui nous ont permis de vaincre des maladies qui étaient autrefois mortelles, et dans de nombreux cas, de mettre un terme aux famines répétées. Les taux de mortalité sont aujourd'hui nettement inférieurs à ceux du 19e siècle. Aujourd'hui, on ne meurt plus de vieillesse à l’âge de 40 ans.
Ces progrès se sont opérés dans un clin d'œil géologique et la nature n’arrive à compenser que lentement et partiellement. Lorsqu’un équilibre naturel ne peut pas être rétabli, la nature cherche un nouvel équilibre. Or, nous avons pendant longtemps fait un pied de nez à la nature, en cherchant toujours à la tromper et à la déjouer. Notre présence de plus en plus nombreuse sur la planète entraîne déjà des conséquences négatives pour la biodiversité.
La vie a toujours su rebondir après chacune des grandes disparitions antérieures. Pourra-t-elle en faire autant cette fois-ci?
Notre espèce est apparue peu de temps avant il y a 195 000 années, à un moment où le climat africain était doux et qu’il y avait beaucoup de nourriture. À l’époque, la population des Homo sapiens était d'environ 10 000 personnes. Soulignons que cela n’inclut pas une autre espèce humaine, les Néandertaliens, qui vivaient en Eurasie.
Mais la planète a connu une époque glaciaire que les géologues ont nommé stade isotopique marin 6. Ce stade a commencé il y a 195 000 années et a duré 72 000 ans, soit il y a 123 000 années. Pendant ce temps, le climat était plus froid et plus aride, et les déserts que nous connaissons aujourd'hui étaient probablement encore plus grands. Presque tout le continent africain aurait été inhabitable.
Au cours du stade glaciaire, le nombre d'Homo sapiens est passé de 10 000 personnes à quelques centaines seulement. (Encore une fois, cela ne comprend pas la population néandertalienne qui semble être restée plus stable.) Cela signifie que toutes les personnes qui vivent aujourd'hui descendent d'un groupe qui a eu la chance de se trouver dans une partie plus clémente de l'Afrique et d’y survivre.
Il est donc ironique que notre espèce a fini par avoir des répercussions sur tant d'autres espèces au cours des millénaires qui ont suivi. L’émission Découverte, à la télé de Radio-Canada, a récemment présenté un reportage sur la sixième grande disparition de l'histoire naturelle de la terre. Contrairement aux autres qui avaient été causées par des phénomènes naturels, celle-ci était causée par les actions de l’humanité.
Selon les dernières recherches, une certaine espèce de caribou au Québec évite tout ce qui ressemble à de l'activité humaine, refusant même de traverser les chemins forestiers. Imaginez donc les répercussions lorsque l’habitat du caribou est altéré par les coupes à blanc.
Dans d’autres régions du monde, les scientifiques cherchent à identifier le plus rapidement possible de nouvelles espèces afin de mieux déterminer si leur disparition éventuelle est causée par l'activité humaine. Un des scientifiques a parlé de l'homogénéisation des espèces partout dans le monde. Tout comme la musique et les actualités deviennent les mêmes dans tous les pays, l’on risque de ne plus voir que des espèces adaptées à la présence humaine, les autres ayant toutes disparu.
Ce n'est pas que l'humanité ne suit pas sa conscience. Il faut plutôt reconnaître qu’après seulement deux centaines de milliers d’années d'existence, notre espèce a atteint un stade de développement qui perturbe l'équilibre naturel de la planète entière.
Pendant longtemps, notre espèce a dû constamment lutter contre les caprices de la nature, et ce avec peu de défenses et peu de forces naturelles, ainsi qu’avec une technologie presque inexistante. Notre intelligence, la seule arme spéciale à notre disposition, n'a pas toujours suffi.
Au fil du temps, nous avons fait des progrès et des découvertes remarquables qui nous ont permis de vaincre des maladies qui étaient autrefois mortelles, et dans de nombreux cas, de mettre un terme aux famines répétées. Les taux de mortalité sont aujourd'hui nettement inférieurs à ceux du 19e siècle. Aujourd'hui, on ne meurt plus de vieillesse à l’âge de 40 ans.
Ces progrès se sont opérés dans un clin d'œil géologique et la nature n’arrive à compenser que lentement et partiellement. Lorsqu’un équilibre naturel ne peut pas être rétabli, la nature cherche un nouvel équilibre. Or, nous avons pendant longtemps fait un pied de nez à la nature, en cherchant toujours à la tromper et à la déjouer. Notre présence de plus en plus nombreuse sur la planète entraîne déjà des conséquences négatives pour la biodiversité.
La vie a toujours su rebondir après chacune des grandes disparitions antérieures. Pourra-t-elle en faire autant cette fois-ci?
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