Le Telegraph Journal, un quotidien anglophone de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, a récemment imprimé une lettre d'une personne du nom de D.V. Wilcox de Saint-Jean. Lire la lettre ici : http://telegraphjournal.canadaeast.com/opinion/article/1089906. L’en-tête de la lettre se lisait comme suit : Le bilinguisme semble être coûteux. Dans ce qui suit, vous verrez des extraits de la lettre et mes répliques brèves :
Tout d'abord, combien cette expérience sociale coûte-elle à la province du Nouveau-Brunswick? Est-ce vraiment aussi important que les nombreuses autres choses que nous devons payer? Le Québec donne-t-il une considération égale à l’anglais donne l'anglais l'égalité de traitement?
• Expérience sociale? Qui mène cette expérience?
• Combien cela coûte? Cela dépend de la façon dont on entend calculer les coûts. La plus grande partie des coûts engendrés par le bilinguisme se trouvent dans la traduction et l’interprétation. Selon mes informations, il en coûte 22 cents le mot pour les traductions et 500$ par jour par interprète, sans compter l’équipement nécessaire pour effectuer le travail. C’est sans compter les écoles de langue française, car si elles n’existaient pas, il faudrait quand même les enseignants et les édifices scolaires pour enseigner l’anglais aux francophones.
• Je crois qu’il est justifié de payer pour ces services, mais qu’est-ce que j’en sais?
• Bien sûr que non! Nous faisons mieux que le Québec!
Je sais que le français est enseigné dans les écoles. Mais combien d'élèves ont la capacité de parler le français à la fin des études scolaires?
• Toutes les personnes qui obtiennent leur diplôme de douzième année d’une école française parlent assez bien français.
Le français n'est pas une langue que l’on trouve partout, donc si l’on ne vit pas au Québec, dans le nord du Nouveau-Brunswick ou en France, où peut-on s’en servir?
• Selon les derniers chiffres, l’Organisation mondiale de la Francophonie comprenait 56 états et gouvernements membres, trois membres associés, et 14 observateurs, selon Wikipedia.
Exiger qu’un si grand nombre de documents soient imprimés en français et en anglais comporte un coût additionnel pour ces produits que nous avons tous à payer. Est-ce vraiment nécessaire?
• Plus nous écrivons, plus cela coûte cher. Cela dit, nous pourrions faire beaucoup plus de choses par voie électronique.
Quelqu'un a proposé que tous les juges de la Cour suprême soient bilingues. Cela ne mènera-t-il pas à l’exclusion de nombreux candidats qualifiés unilingues?
• Naturellement. C'est dans la définition.
De nombreux emplois dans la province sont offerts uniquement aux candidats bilingues. Le français est ensuite peu utilisé dans certains de ces emplois. Est-ce la bonne chose à faire ou ne serait-ce que de la discrimination?
• Vous parlez sans doute du nombre d'emplois du gouvernement. La plupart des entreprises privées n'ont pas à s'inquiéter outre mesure du bilinguisme.
Pourquoi les documents judiciaires doivent-ils être envoyés à Halifax pour être traduits en français? Qui doit payer cette dépense supplémentaire? N’est-il pas possible que ce soit fait au Nouveau-Brunswick?
• Les documents judiciaires n’ont pas besoin d’être traduits à Halifax à moins qu’une directive existe à cet égard. Si la directive n'a aucun sens, il serait bien de le signaler.
J'aimerais bien être bilingue. Cependant, quand je lis des articles qui vantent les avantages du bilinguisme, ces éléments me viennent à l'esprit.
• Eh bien, je suis heureux, au moins, que vous aimeriez être bilingue.
Il semble que cela a des répercussions négatives sur les Canadiens anglophones. Nous n'aimons pas parler de telles choses, mais avouons tout de même qu’elles existent.
• Cela ne peut être néfaste pour les anglophones qui si ces derniers jouissent d’avantages que les francophones n’ont pas. Sinon, les anglophones n’ont rien à craindre.
Le danger, ce n'est pas ce que l'on ignore; c'est ce que l'on tient pour certain, mais qui ne l'est pas. -- Mark Twain
mercredi 16 juin 2010
lundi 14 juin 2010
Masculinité, féminité, ... félicité?
Je tombe parfois sur des articles qui affirment que les femmes d'aujourd'hui ne sont pas aussi heureuses qu’elles ne l’étaient il y a 20, 30 ou 40 ans, tandis que les hommes ont tendance à dire qu’ils sont plus heureux. Les plus misogynes affirment que le féminisme a mal servi aux femmes en leur faisant croire qu'elles pouvaient tout avoir. Certains disent même qu’il est ironique de voir que le féminisme a été plus bénéfique pour les hommes que pour les femmes.
Aucun des articles ne définit le concept d’être heureux. À bien y penser, je ne suis pas certain de pouvoir offrir moi-même une définition véritablement objective. Pour simplifier les choses, je vais adopter une maxime bouddhiste : « On ne peut pas être joyeux dans toutes les circonstances, mais il est possible d’être content. » C’est sans doute une question de satisfaction. Si l’on parvient à satisfaire à nos besoins, il est possible d’être content. Plus que cela, et l’on risque d’être heureux et peut-être même d’éprouver de la joie. Est-ce clair?
Mais même le contentement est une question de perception. Et c’est peut-être ce qui nous mettra sur la bonne piste dans cette réflexion : Comment mesure-t-on le bonheur en 2010 par rapport à 1970 ou 1980?
Le mouvement féministe n’était encore que presqu’à ses débuts dans les années 1960 et au début des années 1970. Les familles où les femmes devaient travailler à l'extérieur étaient relativement peu nombreuses. On disait que les hommes faisaient vivre la famille tandis que la femme gagnait de l'argent de poche. Un homme avait besoin d'une carrière, tandis qu’une femme pouvait se contenter d'un emploi. Les femmes vraiment ambitieuses devaient sacrifier la famille et se joindre à un ordre religieux ou constamment justifier leur décision de ne pas se marier et de ne pas fonder de famille. Voilà donc les attentes de l’époque.
Les choses ont évolué depuis. En 2010, les femmes peuvent effectivement avoir des carrières et les ménages à deux revenus sont maintenant la norme, et souvent par nécessité. Certaines réussissent à élever une famille tout au long de leur carrière, tandis que d'autres le font par étapes : carrière d’abord, famille ensuite. Parfois, c’est la méthode sandwich : quelques années de carrière, quelques années à élever des enfants de bas âge, puis le retour à la carrière. D’autres encore décident de ne pas avoir d’enfants puisque c’est mieux pour l'environnement et c’est devenu choix de vie légitime.
Les hommes ont toujours cherché un travail rémunéré par obligation. Il n'a jamais été question de savoir si une carrière pouvait être satisfaisante ou non. Certains ont eu des carrières satisfaisantes, mais c’était toujours un moyen pour arriver à une fin : mettre de la nourriture sur la table et voir à ce que leurs familles aient un abri. Pour les femmes, cependant, la carrière était une fin en soi. C’était une façon d’entrer dans un monde qui était autrefois réservé aux hommes.
Je me demande parfois si notre « éthique du travail » a influencé le féminisme d'une manière inattendue, surtout en Amérique du Nord. Certes, rien n’est gratuit sur cette terre. Mais doit-on être ravi de mettre nos efforts et notre énergie au service d’un patron qui risque d’être abusif à notre égard? Est-ce que travailler 60 heures par semaine pour 40 heures de rémunération est une façon de s’épanouir? En revanche, c’est qui la personne qui disait qu’être son propre patron était un véritable signe de réussite? Comme si on n’en avait pas assez des règlements du gouvernement, il y a toute la question des clients qui refusent de payer.
Je ne veux pas décourager les femmes qui aspirent à une carrière, et je ne veux pas non plus avoir l’air d’appuyer les antiféministes, mais je crois que ces derniers ont peut-être raison de dire que l’on a fait croire aux jeunes filles, à tort, que l’épanouissement personnel dépendait d’une carrière. À la base, pour demeurer vivant, il faut manger. Nous pouvons chasser, pêcher ou cueillir notre nourriture, nous pouvons élever des troupeaux, cultiver des potagers ou obtenir la nourriture par le troc ou par l'achat. Peu importe nos réalisations à titre d’espèce humaine, ce fait de base n'a pas changé. Presque tout ce que nous faisons au travail, et parfois à l’extérieur des heures de travail, vise l’obtention de la nourriture, d’un abri ou de médecine.
Je n'ai rien contre l’épanouissement personnel, mais je n’essaie plus de me réaliser grâce au travail. Il y a des aspects de mon travail que j’aime bien, d’autres non. Je ne m’attends pas à ce que mon boulot seulement me permette de me réaliser puisque mon épanouissement ne dépend que de moi.
Par contre, je vise toujours la possibilité d’être heureux. C'est une question de perception, mais parfois, mon travail me rend content. Je peux penser à bien boulots pour lesquels ce ne serait pas le cas. Mais rien ne m’oblige d’y penser pour l’instant. Et cette pensée me rend effectivement heureux!
Aucun des articles ne définit le concept d’être heureux. À bien y penser, je ne suis pas certain de pouvoir offrir moi-même une définition véritablement objective. Pour simplifier les choses, je vais adopter une maxime bouddhiste : « On ne peut pas être joyeux dans toutes les circonstances, mais il est possible d’être content. » C’est sans doute une question de satisfaction. Si l’on parvient à satisfaire à nos besoins, il est possible d’être content. Plus que cela, et l’on risque d’être heureux et peut-être même d’éprouver de la joie. Est-ce clair?
Mais même le contentement est une question de perception. Et c’est peut-être ce qui nous mettra sur la bonne piste dans cette réflexion : Comment mesure-t-on le bonheur en 2010 par rapport à 1970 ou 1980?
Le mouvement féministe n’était encore que presqu’à ses débuts dans les années 1960 et au début des années 1970. Les familles où les femmes devaient travailler à l'extérieur étaient relativement peu nombreuses. On disait que les hommes faisaient vivre la famille tandis que la femme gagnait de l'argent de poche. Un homme avait besoin d'une carrière, tandis qu’une femme pouvait se contenter d'un emploi. Les femmes vraiment ambitieuses devaient sacrifier la famille et se joindre à un ordre religieux ou constamment justifier leur décision de ne pas se marier et de ne pas fonder de famille. Voilà donc les attentes de l’époque.
Les choses ont évolué depuis. En 2010, les femmes peuvent effectivement avoir des carrières et les ménages à deux revenus sont maintenant la norme, et souvent par nécessité. Certaines réussissent à élever une famille tout au long de leur carrière, tandis que d'autres le font par étapes : carrière d’abord, famille ensuite. Parfois, c’est la méthode sandwich : quelques années de carrière, quelques années à élever des enfants de bas âge, puis le retour à la carrière. D’autres encore décident de ne pas avoir d’enfants puisque c’est mieux pour l'environnement et c’est devenu choix de vie légitime.
Les hommes ont toujours cherché un travail rémunéré par obligation. Il n'a jamais été question de savoir si une carrière pouvait être satisfaisante ou non. Certains ont eu des carrières satisfaisantes, mais c’était toujours un moyen pour arriver à une fin : mettre de la nourriture sur la table et voir à ce que leurs familles aient un abri. Pour les femmes, cependant, la carrière était une fin en soi. C’était une façon d’entrer dans un monde qui était autrefois réservé aux hommes.
Je me demande parfois si notre « éthique du travail » a influencé le féminisme d'une manière inattendue, surtout en Amérique du Nord. Certes, rien n’est gratuit sur cette terre. Mais doit-on être ravi de mettre nos efforts et notre énergie au service d’un patron qui risque d’être abusif à notre égard? Est-ce que travailler 60 heures par semaine pour 40 heures de rémunération est une façon de s’épanouir? En revanche, c’est qui la personne qui disait qu’être son propre patron était un véritable signe de réussite? Comme si on n’en avait pas assez des règlements du gouvernement, il y a toute la question des clients qui refusent de payer.
Je ne veux pas décourager les femmes qui aspirent à une carrière, et je ne veux pas non plus avoir l’air d’appuyer les antiféministes, mais je crois que ces derniers ont peut-être raison de dire que l’on a fait croire aux jeunes filles, à tort, que l’épanouissement personnel dépendait d’une carrière. À la base, pour demeurer vivant, il faut manger. Nous pouvons chasser, pêcher ou cueillir notre nourriture, nous pouvons élever des troupeaux, cultiver des potagers ou obtenir la nourriture par le troc ou par l'achat. Peu importe nos réalisations à titre d’espèce humaine, ce fait de base n'a pas changé. Presque tout ce que nous faisons au travail, et parfois à l’extérieur des heures de travail, vise l’obtention de la nourriture, d’un abri ou de médecine.
Je n'ai rien contre l’épanouissement personnel, mais je n’essaie plus de me réaliser grâce au travail. Il y a des aspects de mon travail que j’aime bien, d’autres non. Je ne m’attends pas à ce que mon boulot seulement me permette de me réaliser puisque mon épanouissement ne dépend que de moi.
Par contre, je vise toujours la possibilité d’être heureux. C'est une question de perception, mais parfois, mon travail me rend content. Je peux penser à bien boulots pour lesquels ce ne serait pas le cas. Mais rien ne m’oblige d’y penser pour l’instant. Et cette pensée me rend effectivement heureux!
vendredi 4 juin 2010
Ce que n'est PAS le naturisme
« Honnêtement, les adultes consentants peuvent bien faire ce qu’ils veulent dans une propriété privée, mais je suggère fortement qu’on n’y mêle pas les enfants. Rien de positif ne peut résulter si un enfant est élevé dans un milieu nudiste. » - Son-Burned, A Nudist Boy's Experience at Fraternity Snoqualmie Nudist Camp, A true story by Stefin Bradbury. Copyright (c) 2005 Stefin Bradbury. Tous droits réservés.
La traduction de la citation ci-dessus est de moi. J'ai indiqué tous les détails afin de respecter le droit d'auteur. Toute autre citation dans le texte vient de la même source.
Cette histoire est racontée dans la Nudist Hall of Shame que l’on peut facilement trouver sur Google. Pour résumer, l’auteur a été agressé sexuellement par des adultes qui se disaient nudistes. Par conséquent, il déclare que parce qu'il a été molesté par des nudistes, il ne faudrait pas que les enfants soient mêlés au nudisme. Je comprends qu’en raison de son affreuse expérience, il n’arrive pas à distinguer agression sexuelles et nudisme. Il l’admet quand il écrit :
« D’un côté, même si Roy et Shirley étaient nudistes, l’agression que j’ai endurée s’est produite autant dans leur appartement qu’au parc nudiste. Il m’a été impossible de distinguer les conditions géologiques des agressions. Dans mon esprit, ce n'était pas des naturistes qui m’ont agressé, mais plutôt des personnes qui m’ont agressé qui étaient naturistes. » (NOTA : Roy était le père naturel de l'auteur et Shirley a été la nouvelle épouse de Roy.)
Je ne doute pas que l'auteur a ressenti et continue de ressentir une douleur réelle. Toute personne qui a vécu ce genre d’expérience aura de la chance s’il parvient à vivre une vie normale une fois adulte. Il est malheureux qu'il a ensuite fait une déclaration générale concernant tous les autres enfants, y compris ceux qui n'ont jamais été maltraités et n’ont eu généralement que des expériences positives. C'est aussi le genre de déclaration qui fait la joie des anti-nudistes. Si vous n'avez pas encore lu son article, prenez le temps de le faire et puis revenez pour la suite de mon article.
Très bien. Prenons maintenant cet article et supprimons toutes les allusions à la pédophilie. Imaginons un univers parallèle où l'auteur n'a pas été agressé dans le sens normal du terme, mais où tous les autres événements ont quand même eu lieu. Voici ce qu'il en reste :
Un enfant de 12 ans QUI N'A PAS ÉTÉ ÉLEVÉE dans comme naturiste a été amené dans un centre naturiste CONTRE SON GRÉ et FORCÉ à se déshabiller et à rester nu devant d'autres personnes. Toute personne qui connaît quelque chose de la courtoisie et l'importance de respecter les limites de l'enfant voit bien que ce qui s’est passé dépasse de loin les limites du gros bon sens. L'enfant n'était absolument pas préparé à l'expérience naturiste et ne devait donc pas y être contraint. Ce fait est tellement flagrant que les adultes qui l’ont contraint à visiter le centre ne peuvent présenter aucune défense à cet égard.
Et comme il a également été agressé, la seule conclusion possible est que le père biologique et son partenaire n’avaient pas à cœur le bien-être de l’enfant.
Ma définition du nudisme, qui est aussi celle que l'on entend généralement, est toute situation de nudité sociale sans actes sexuels. Ce à quoi l'auteur a été exposé lorsqu’il était enfant n'est pas le nudisme. Ce que son père et l'autre adulte responsable de son bien-être cherchaient pour eux-mêmes et tenaient à lui imposer n'est pas le nudisme. Dans ce sens, il a raison de dire qu’il ne faudrait pas y mêler les enfants. Malheureusement, cela complique les choses pour les enfants qui n'ont pas été molestés et ont pu vivre de moments de plaisir sans vêtement, sans honte et sans crainte d’être agressés.
L'auteur affirme qu’en raison de son expérience d’enfance, il vit dans une prison et n’arrive pas à s’imaginer comment être nu peut être libérateur. Je ne peux pas dire qu'il a créé sa propre prison, car c’était plutôt l’œuvre de ses agresseurs. Cependant, il s’agit d’une prison dont il détient la clé. Un jour, peut-être, il trouvera la force et le courage de s’en servir.
La traduction de la citation ci-dessus est de moi. J'ai indiqué tous les détails afin de respecter le droit d'auteur. Toute autre citation dans le texte vient de la même source.
Cette histoire est racontée dans la Nudist Hall of Shame que l’on peut facilement trouver sur Google. Pour résumer, l’auteur a été agressé sexuellement par des adultes qui se disaient nudistes. Par conséquent, il déclare que parce qu'il a été molesté par des nudistes, il ne faudrait pas que les enfants soient mêlés au nudisme. Je comprends qu’en raison de son affreuse expérience, il n’arrive pas à distinguer agression sexuelles et nudisme. Il l’admet quand il écrit :
« D’un côté, même si Roy et Shirley étaient nudistes, l’agression que j’ai endurée s’est produite autant dans leur appartement qu’au parc nudiste. Il m’a été impossible de distinguer les conditions géologiques des agressions. Dans mon esprit, ce n'était pas des naturistes qui m’ont agressé, mais plutôt des personnes qui m’ont agressé qui étaient naturistes. » (NOTA : Roy était le père naturel de l'auteur et Shirley a été la nouvelle épouse de Roy.)
Je ne doute pas que l'auteur a ressenti et continue de ressentir une douleur réelle. Toute personne qui a vécu ce genre d’expérience aura de la chance s’il parvient à vivre une vie normale une fois adulte. Il est malheureux qu'il a ensuite fait une déclaration générale concernant tous les autres enfants, y compris ceux qui n'ont jamais été maltraités et n’ont eu généralement que des expériences positives. C'est aussi le genre de déclaration qui fait la joie des anti-nudistes. Si vous n'avez pas encore lu son article, prenez le temps de le faire et puis revenez pour la suite de mon article.
Très bien. Prenons maintenant cet article et supprimons toutes les allusions à la pédophilie. Imaginons un univers parallèle où l'auteur n'a pas été agressé dans le sens normal du terme, mais où tous les autres événements ont quand même eu lieu. Voici ce qu'il en reste :
Un enfant de 12 ans QUI N'A PAS ÉTÉ ÉLEVÉE dans comme naturiste a été amené dans un centre naturiste CONTRE SON GRÉ et FORCÉ à se déshabiller et à rester nu devant d'autres personnes. Toute personne qui connaît quelque chose de la courtoisie et l'importance de respecter les limites de l'enfant voit bien que ce qui s’est passé dépasse de loin les limites du gros bon sens. L'enfant n'était absolument pas préparé à l'expérience naturiste et ne devait donc pas y être contraint. Ce fait est tellement flagrant que les adultes qui l’ont contraint à visiter le centre ne peuvent présenter aucune défense à cet égard.
Et comme il a également été agressé, la seule conclusion possible est que le père biologique et son partenaire n’avaient pas à cœur le bien-être de l’enfant.
Ma définition du nudisme, qui est aussi celle que l'on entend généralement, est toute situation de nudité sociale sans actes sexuels. Ce à quoi l'auteur a été exposé lorsqu’il était enfant n'est pas le nudisme. Ce que son père et l'autre adulte responsable de son bien-être cherchaient pour eux-mêmes et tenaient à lui imposer n'est pas le nudisme. Dans ce sens, il a raison de dire qu’il ne faudrait pas y mêler les enfants. Malheureusement, cela complique les choses pour les enfants qui n'ont pas été molestés et ont pu vivre de moments de plaisir sans vêtement, sans honte et sans crainte d’être agressés.
L'auteur affirme qu’en raison de son expérience d’enfance, il vit dans une prison et n’arrive pas à s’imaginer comment être nu peut être libérateur. Je ne peux pas dire qu'il a créé sa propre prison, car c’était plutôt l’œuvre de ses agresseurs. Cependant, il s’agit d’une prison dont il détient la clé. Un jour, peut-être, il trouvera la force et le courage de s’en servir.
lundi 31 mai 2010
Mise à jour!
mercredi 12 mai 2010
Le grand fossé
Il est temps que je me vide le cœur.
Je ne m’oppose aucune à la nudité intégrale, en particulier à la plage ou dans tout autre lieu approprié. Mais je crois aussi que si le port de vêtements est obligatoire, il convient de le faire correctement, c’est-à-dire, voir à ce que les vêtements couvrent ce qu’ils sont censés couvrir. Pour cette raison, je suis plutôt perplexe en ce qui concerne la mode chez les textiles de parfois dévoiler leur postérieur en se penchant ou en s’accroupissant.
Je me souviens quand les jeunes filles ont commencé à imiter les grandes vedettes qui portent leurs jeans si bas que cela cache à peine le sillon entre les fesses. Un grand nombre de personnes de nos jours présentent ces raies au vu de tous. Dans certains cas, elles (ce sont des femmes, en général) sont peut-être victimes de vêtements qui ne leur vont pas bien et elles font leur possible pour rajuster leur pantalon à la première occasion ou portent des sous-vêtements ou une longue chemise qui couvre ce que le pantalon ne couvre pas. Mais dans d'autres cas, il n’y a aucune tentative de cacher quoi que ce soit. Une femme s’accroupit pour ramasser quelque chose par terre et se lève sans faire quoi que ce soit pour rajuster son pantalon.
Un soir, je me trouvais à l'arrière d'une grande salle au cours d'une réunion publique. Il y avait un grand espace entre l’endroit où j’étais installé et la dernière rangée de chaises pour les participants. Les chaises offertes au public étaient le genre où il y a une ouverture entre le dossier de la chaise et le siège proprement dit. L'on pouvait donc voir le bas du dos d'une personne assise. Une femme s’est assise après avoir faite une intervention au micro, et en s’asseyant, son pantalon a « glissé » vers le bas et ne cachait plus ses fesses. Et c’est arrivé deux fois! Il est possible qu'elle se soit assise dans la dernière rangée pour éviter de montrer son cul à un trop grand nombre de personnes, mais c'est quand même arrivé.
Dans un autre cas, lors d’une visite à une clinique médicale, j’ai vu une femme sur un banc qui était assise de côté, c’est-à-dire qu’elle avait le corps parallèle au siège du banc. Le haut du corps s’appuyait contre le dossier du banc afin qu’elle puisse parle à quelqu’un qui se trouvait de l’autre côté. Ses pieds étaient placés sur le banc aussi, et ses jambes étaient pliées. La partie supérieure de ses fesses, et même plus, était visible à qui voulait bien regarder. J'ai du mal à croire qu'elle n'en était pas consciente.
Si ces femmes portaient des ceintures à outils, comme les plombiers et les charpentiers, je comprendrais. Mais ce n’était pas le cas. Et dernièrement, j'ai vu quelques hommes porter leurs pantalons de la même façon.
Comme je l’ai dit, il y a des temps et des circonstances où la nudité est appropriée, et j’aimerais bien en voir davantage en Amérique du Nord. Mais l’idée de porter un pantalon de façon à ne pas cacher tout ce qui doit normalement être caché me rend perplexe. Après tout, s’il faut s’habiller, pourquoi ne pas le faire convenablement?
Je ne m’oppose aucune à la nudité intégrale, en particulier à la plage ou dans tout autre lieu approprié. Mais je crois aussi que si le port de vêtements est obligatoire, il convient de le faire correctement, c’est-à-dire, voir à ce que les vêtements couvrent ce qu’ils sont censés couvrir. Pour cette raison, je suis plutôt perplexe en ce qui concerne la mode chez les textiles de parfois dévoiler leur postérieur en se penchant ou en s’accroupissant.
Je me souviens quand les jeunes filles ont commencé à imiter les grandes vedettes qui portent leurs jeans si bas que cela cache à peine le sillon entre les fesses. Un grand nombre de personnes de nos jours présentent ces raies au vu de tous. Dans certains cas, elles (ce sont des femmes, en général) sont peut-être victimes de vêtements qui ne leur vont pas bien et elles font leur possible pour rajuster leur pantalon à la première occasion ou portent des sous-vêtements ou une longue chemise qui couvre ce que le pantalon ne couvre pas. Mais dans d'autres cas, il n’y a aucune tentative de cacher quoi que ce soit. Une femme s’accroupit pour ramasser quelque chose par terre et se lève sans faire quoi que ce soit pour rajuster son pantalon.
Un soir, je me trouvais à l'arrière d'une grande salle au cours d'une réunion publique. Il y avait un grand espace entre l’endroit où j’étais installé et la dernière rangée de chaises pour les participants. Les chaises offertes au public étaient le genre où il y a une ouverture entre le dossier de la chaise et le siège proprement dit. L'on pouvait donc voir le bas du dos d'une personne assise. Une femme s’est assise après avoir faite une intervention au micro, et en s’asseyant, son pantalon a « glissé » vers le bas et ne cachait plus ses fesses. Et c’est arrivé deux fois! Il est possible qu'elle se soit assise dans la dernière rangée pour éviter de montrer son cul à un trop grand nombre de personnes, mais c'est quand même arrivé.
Dans un autre cas, lors d’une visite à une clinique médicale, j’ai vu une femme sur un banc qui était assise de côté, c’est-à-dire qu’elle avait le corps parallèle au siège du banc. Le haut du corps s’appuyait contre le dossier du banc afin qu’elle puisse parle à quelqu’un qui se trouvait de l’autre côté. Ses pieds étaient placés sur le banc aussi, et ses jambes étaient pliées. La partie supérieure de ses fesses, et même plus, était visible à qui voulait bien regarder. J'ai du mal à croire qu'elle n'en était pas consciente.
Si ces femmes portaient des ceintures à outils, comme les plombiers et les charpentiers, je comprendrais. Mais ce n’était pas le cas. Et dernièrement, j'ai vu quelques hommes porter leurs pantalons de la même façon.
Comme je l’ai dit, il y a des temps et des circonstances où la nudité est appropriée, et j’aimerais bien en voir davantage en Amérique du Nord. Mais l’idée de porter un pantalon de façon à ne pas cacher tout ce qui doit normalement être caché me rend perplexe. Après tout, s’il faut s’habiller, pourquoi ne pas le faire convenablement?
mercredi 5 mai 2010
Réseaux sociaux
Mise à jour concernant cet article -- Le site de réseautage social Ning n'offre plus de sites gratuits. Certains services devront payer un certain montant d'argent pour continuer de fonctionner ou déménager.
Rira bien qui rira dernier
Il existe un débat dans certains milieux concernant le patriarcat. Il s'agit du système par lequel la plupart, sinon la totalité, des postes d'autorité et de prestige sont accordés aux hommes, et que des obstacles structurels empêchent les femmes d'atteindre une véritable égalité avec les hommes. Dans ses formes les plus extrêmes, les femmes n'ont aucun droit à l'autodétermination, ni même le choix des partenaires sexuels et de mariage.
Les féministes, en particulier, ont étudié les recherches historiques et archéologiques pour tenter de montrer qu’il y a déjà eu des sociétés égalitaires qui sont devenus patriarcales de leur propre chef ou à la suite d’une conquête par un état patriarcal. Certains croient même avoir trouvé des preuves de l’existence de telles sociétés.
D'autres sont plus sceptiques. Ces derniers disent que le patriarcat est endémique dans toutes les sociétés complexes d'aujourd'hui, et que l'explication la plus simple et logique c'est que le patriarcat a toujours existé. En d'autres termes, nous avons maintenant les connaissances et la capacité de changer le présent et l'avenir en ce qui concerne le patriarcat, mais le passé sera toujours le passé.
Et s’il y avait d’autres explications? L’origine du patriarcat remonte à une époque préhistorique. Mais le féminisme en soi est un phénomène relativement moderne qui a pris origine entre le milieu et la fin du 19e siècle, et était probablement une réaction aux conditions de son temps. C’était l'époque de la révolution industrielle, lorsque les travailleurs de la campagne se sont mis à affluer vers les centres industriels afin de travailler dans les usines.
Selon au moins un auteur, les propriétaires d'usines et les employeurs ne faisaient aucune discrimination entre les hommes, les femmes et les enfants au cours des premières années. La main-d’œuvre était nécessaire pour faire fonctionner les machines. (Nous avons tendance à penser que ce sont les machines qui éliminent les emplois, mais il s'agit là d'un phénomène plus récent. Dans le passé, peu importe l’amélioration de la technologie, il coûtait toujours moins cher d'embaucher un plus grand nombre de personnes plus de main-d'œuvre. Les reprises économiques sans création d’emploi ne pouvaient avoir lieu que depuis les deux dernières décennies du 20e siècle.)
Mais l’on comptait sur la main-d’œuvre qui assurait le fonctionnement des usines pour la production de nouveaux travailleurs et travailleuses afin de remplacer les personnes trop âgées ou trop maladies pour travailler. Or, il est vite devenu évident que le travail dans les usines entraînait des répercussions négatives en matière de reproduction. Il y avait autant de grossesses qu'avant, mais la mortalité infantile était élevée. Ne songeant qu’à son propre intérêt, la classe dirigeante s’est vite rendu compte qu’il fallait faire quelque chose pour contrer une éventuelle pénurie de la main-d’œuvre.
Des mesures ont été adoptées afin qu’un homme puisse gagner un salaire lui permettant de soutenir toute sa famille. Les femmes ont été encouragées à rester à la maison en périodes de grossesse et d’allaitement, et un grand nombre d’entre elles sont restées à la maison pour des périodes plus longues. En conséquence, les hommes ont eu le temps et l'occasion d’investir dans leurs carrières, alors que les femmes ont perdu des possibilités d'avancement ainsi qu’une certaine forme d'indépendance économique. En outre, parce que le travail ménager ne permettait pas aux femmes de tirer un salaire, il y a eu une dévalorisation des tâches domestiques. Avec le temps, les gens nés dans ce système ont cru que c’était normal, et peut-être même naturel.
Ainsi, les efforts visant à améliorer le sort des femmes enceintes et des enfants sont devenus, selon certains, une façon pour le patriarcat d’imposer des contraintes en ce qui concerne la liberté d’action des femmes et le salaire qu’elles peuvent gagner. Il est fort probable qu’en cherchant à régler le problème de la mortalité infantile, le raisonnement a été teinté d’attitudes patriarcales. Mais il y a une constante à laquelle on ne peut s’échapper, soit le fait que ce sont les femmes qui deviennent enceintes et qui allaitent. Cela impose des limites à leurs possibilités d'avancement professionnel ou financier. Les efforts visant à améliorer la situation et à donner aux femmes une plus grande égalité n’ont pas toujours donné les résultats espérés.
Cela pourrait être une des raisons pour lesquelles les industries sont confrontées aujourd’hui à une pénurie de la main-d’œuvre différente. Les femmes ont aujourd’hui un meilleur accès à la contraception et des objectifs de carrière qui les mènent à retarder, à limiter et, dans certains cas, à éviter la reproduction afin de pouvoir bien gérer leur situation économique. Bien que le développement technologique a permis de réduire le nombre de travailleurs nécessaires pour faire fonctionner les machines, il faut encore une masse critique de travailleurs afin que se poursuivent la production des biens et la prestation des services, ainsi que des consommateurs pour payer ces produits et services. À l’heure actuelle, le taux de reproduction n’est pas assez élevé pour remplacer la population actuelle, et demander aux femmes d’avoir plus d’enfants qu’elles n’avaient prévu est une mesure qui, dans une société imbibée de rectitude politique, comporte un risque sur le plan politique.
À cet égard, les femmes ont-elles trouvé enfin le moyen de faire un pied de nez au patriarcat?
Les féministes, en particulier, ont étudié les recherches historiques et archéologiques pour tenter de montrer qu’il y a déjà eu des sociétés égalitaires qui sont devenus patriarcales de leur propre chef ou à la suite d’une conquête par un état patriarcal. Certains croient même avoir trouvé des preuves de l’existence de telles sociétés.
D'autres sont plus sceptiques. Ces derniers disent que le patriarcat est endémique dans toutes les sociétés complexes d'aujourd'hui, et que l'explication la plus simple et logique c'est que le patriarcat a toujours existé. En d'autres termes, nous avons maintenant les connaissances et la capacité de changer le présent et l'avenir en ce qui concerne le patriarcat, mais le passé sera toujours le passé.
Et s’il y avait d’autres explications? L’origine du patriarcat remonte à une époque préhistorique. Mais le féminisme en soi est un phénomène relativement moderne qui a pris origine entre le milieu et la fin du 19e siècle, et était probablement une réaction aux conditions de son temps. C’était l'époque de la révolution industrielle, lorsque les travailleurs de la campagne se sont mis à affluer vers les centres industriels afin de travailler dans les usines.
Selon au moins un auteur, les propriétaires d'usines et les employeurs ne faisaient aucune discrimination entre les hommes, les femmes et les enfants au cours des premières années. La main-d’œuvre était nécessaire pour faire fonctionner les machines. (Nous avons tendance à penser que ce sont les machines qui éliminent les emplois, mais il s'agit là d'un phénomène plus récent. Dans le passé, peu importe l’amélioration de la technologie, il coûtait toujours moins cher d'embaucher un plus grand nombre de personnes plus de main-d'œuvre. Les reprises économiques sans création d’emploi ne pouvaient avoir lieu que depuis les deux dernières décennies du 20e siècle.)
Mais l’on comptait sur la main-d’œuvre qui assurait le fonctionnement des usines pour la production de nouveaux travailleurs et travailleuses afin de remplacer les personnes trop âgées ou trop maladies pour travailler. Or, il est vite devenu évident que le travail dans les usines entraînait des répercussions négatives en matière de reproduction. Il y avait autant de grossesses qu'avant, mais la mortalité infantile était élevée. Ne songeant qu’à son propre intérêt, la classe dirigeante s’est vite rendu compte qu’il fallait faire quelque chose pour contrer une éventuelle pénurie de la main-d’œuvre.
Des mesures ont été adoptées afin qu’un homme puisse gagner un salaire lui permettant de soutenir toute sa famille. Les femmes ont été encouragées à rester à la maison en périodes de grossesse et d’allaitement, et un grand nombre d’entre elles sont restées à la maison pour des périodes plus longues. En conséquence, les hommes ont eu le temps et l'occasion d’investir dans leurs carrières, alors que les femmes ont perdu des possibilités d'avancement ainsi qu’une certaine forme d'indépendance économique. En outre, parce que le travail ménager ne permettait pas aux femmes de tirer un salaire, il y a eu une dévalorisation des tâches domestiques. Avec le temps, les gens nés dans ce système ont cru que c’était normal, et peut-être même naturel.
Ainsi, les efforts visant à améliorer le sort des femmes enceintes et des enfants sont devenus, selon certains, une façon pour le patriarcat d’imposer des contraintes en ce qui concerne la liberté d’action des femmes et le salaire qu’elles peuvent gagner. Il est fort probable qu’en cherchant à régler le problème de la mortalité infantile, le raisonnement a été teinté d’attitudes patriarcales. Mais il y a une constante à laquelle on ne peut s’échapper, soit le fait que ce sont les femmes qui deviennent enceintes et qui allaitent. Cela impose des limites à leurs possibilités d'avancement professionnel ou financier. Les efforts visant à améliorer la situation et à donner aux femmes une plus grande égalité n’ont pas toujours donné les résultats espérés.
Cela pourrait être une des raisons pour lesquelles les industries sont confrontées aujourd’hui à une pénurie de la main-d’œuvre différente. Les femmes ont aujourd’hui un meilleur accès à la contraception et des objectifs de carrière qui les mènent à retarder, à limiter et, dans certains cas, à éviter la reproduction afin de pouvoir bien gérer leur situation économique. Bien que le développement technologique a permis de réduire le nombre de travailleurs nécessaires pour faire fonctionner les machines, il faut encore une masse critique de travailleurs afin que se poursuivent la production des biens et la prestation des services, ainsi que des consommateurs pour payer ces produits et services. À l’heure actuelle, le taux de reproduction n’est pas assez élevé pour remplacer la population actuelle, et demander aux femmes d’avoir plus d’enfants qu’elles n’avaient prévu est une mesure qui, dans une société imbibée de rectitude politique, comporte un risque sur le plan politique.
À cet égard, les femmes ont-elles trouvé enfin le moyen de faire un pied de nez au patriarcat?
Inscription à :
Articles (Atom)